Jamais une conférence de presse n’a été froide que celle tenue hier mardi au Florida par la représentation gouvernementale à Anjouan et le ...
Jamais une conférence de presse n’a été froide que celle tenue hier mardi au Florida par la représentation gouvernementale à Anjouan et le parti présidentiel (CRC).
Les organisateurs ont convoqué les médias à 9h00 pour soutenir et expliquer le bien fondé et la légalité du projet référendaire présidentiel. La cérémonie n’a finalement commencé que vers 11h30. Deux intervenants ont assuré le show. Nourdine Midiladji (Coordonnateur de l’action gouvernementale à Anjouan) et Dolpic (le Coordinateur des préfets à Anjouan). Les principaux barons de la CRC et les préfets de l’île étaient présents.
Tellement les maîtres de cérémonies (Nourdine Midiladji et Dolpic) ont assuré que même les "chercheurs de poux" n’ont pas eu à placer.
A part le confrère de RTN qui enchaîne une "3 en 1" dès le début du show, les autres journalistes sont restés « bouche-bé ». Pour la première fois qu’ils ne jouaient pas les rabat-joie. Gentils comme des agneaux. Il a d’ailleurs fallu moins de 35 minutes pour évacuer les thèmes sans trop de salives, ni frais, si ce n’est la location de l’hôtel et probablement le taxi des préfets.
Ah ! j’allais oublier. Qu’est ce qui a été dit ?
Ecoutez vous-même, pour tenter de comprendre. Moi je n’ai retenu que l’aspect TGV du rendez-vous. Sinon la lecture, les leçons constitutionnelles, historiques et opérationnelles du camp du « Oui » brillamment exposées par l'excellent Nourdine Midiladji, semblent avoir convaincu......
D’autant plus qu’à 133 km de là, sur la place de l’indépendance à Moroni, l’opposition a eu droit à une démonstration grandeur-nature de ce qui pourrait être un avant-gout d’une campagne référendaire qui s’annonce animée entre les partisans du oui et du non.
Avec une avance quand même pour le camp du "Oui". Ces derniers sont déjà en campagne pour un projet qui ne sera publié que la semaine prochaine, problème technique oblige, selon Nourdine Midiladji. Mais cela n’empêche pas le camp du oui de suivre le chemin tout tracé par l’Imam. L’homme investi selon le représentant de l’Union à Anjouan, de tous les pouvoirs pour changer à sa guise les lois et les institutions du pays. "La constitution lui donne ses prérogatives (…) Le reste Bataani. Nous avançons, ceux qui nous barreront la route, qu’ils prennent leurs responsabilités". Précisera Nourdine.
Ecoutez plutôt…"
Kamal Ali Yahoudha