Le magistrat Aliamane suspendu de ses fonctions le 14 juin par le ministre de la justice, pourrait être devant le conseil supérieur de la m...
Le magistrat Aliamane suspendu de ses fonctions le 14 juin par le ministre de la justice, pourrait être devant le conseil supérieur de la magistrature. Il sera ainsi le premier à manger son pain noir depuis la mise en place de ladite instance.
« Monsieur Aliamane Ali Abdallah, matricule N°88 080Y, magistrat et juge au tribunal de première instance de Moroni, est suspendu de ses fonctions », li-ton sur un arrêté du ministère de la justice, en date du 14 juin 2016. Selon une source proche du dossier, le ministre compte saisir le conseil supérieur de la magistrature « pour statuer sur son cas ».
Palais de Justice de Moroni - Photo d'archives |
Et si cette intention n’est pas une velléité, le magistrat AliamaneAli Abdallah sera de facto le premier à comparaître devant cette instance qu’est le conseil supérieur de la magistrature suprême depuis sa mise en place par décret N°16-02/PR du 20 janvier 2016. Notons justement que parmi les attributions et fonctionnement dudit conseil, c’est d’ « assurer la discipline des magistrats et leur indépendance ».
Bien qu’aucun motif n’ait été motivé par le ministère de la justice, du moins pas officiellement, le juge d’instruction a été l’auteur d’un accrochage physique entre lui-même et un client de l’hôtel Retaj, avec qui il aurait des soucis financiers, le samedi 28 mai dernier (lire La Gazette N°2884 du mardi 31 mai 2016).
Bien qu’aucun motif n’ait été motivé par le ministère de la justice, du moins pas officiellement, le juge d’instruction a été l’auteur d’un accrochage physique entre lui-même et un client de l’hôtel Retaj, avec qui il aurait des soucis financiers, le samedi 28 mai dernier (lire La Gazette N°2884 du mardi 31 mai 2016).
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Un comportement dénoncé vigoureusement par le patron de l’hôtel qui a interpellé les autorités sur cette affaire. Notons qu’au sein du conseil de la magistrature, le garde des seaux et ministre et la justice qui est un membre de droit occupe les fonctions du vice-président, pendant que la présidence revient d’office au président de la république. Les deux « peuvent » assister à la séance relative à la discipline des magistrats qui devraê tre présidée par le procureur général.
Toufé Maecha