Et si c'était un coup préparé ? Le Colonel Azali Assoumani à fait délibérément le choix de gouverner le pays par la force et la terreur. Il a rendu ai
Et si c'était un coup préparé ?
Le Chef d'Etat fut la cible d'une arme blanche (couteau) qui l'aurait violemment blessé. Actuellement il serait entre les mains de la santé militaire sous la haute surveillance réservée à une personnalité de son rang dans telles circonstances. C'est un acte non banale dans un pays où regbe la justice le droit et la sécurité des citoyens.
Cet acte aurait pu être unanimement condamné si nous étions dans un pays démocratique où la liberté d'expression était respectée et où les droits individuels et collectifs rytmaient la vie sociale et politique. Cet acte aurait pu être condamné si des précédents n'avaient pas eu lieu et n'avaient pas vu les assassinats de Napale, Faysoil Moutui Islam Ayman...tous assassinés par ceux qui sont sensés leur en assurer la sécurité. Cet acte aurait pu être condamné si les citoyens se sentaient en sécurité et n'étaient pas excédés par l'arrogance du Chef de l'Etat qui dans son dernier discours disait que " l'Etat n'a peur du diable" et que "l'éducation qu'il a reçu lui interdisait la peur de quiconque".
Cet acte aurait pu choqué l'opinion si le Chef de l'Etat avait la moindre compassion à l'égard des déshérités de pays, des personnes faibles et vulnérables, des malades, des handicapés, des affamés et j'en passe. Cet acte aurait pu être dénoncé par toutes et tous si le Colonel était un vrai Chef d'Etat qui avait la légitimité des urnes. Enfin, ont pouvait continuer à énumérer la longue liste des actes qui auraient pu plaider en faveur du Colonel MAIS je m'en arrête là, car démonstration à été faite que qui sème le vent ne peut récolter que la tempête et celui qui règne par les armes finit par périr par les armes.
Le Colonel Azali Assoumani à fait délibérément le choix de gouverner le pays par la force et la terreur. Il a rendu ainsi banale la violence, les assassinats, les injustices, la corruption. Et pire il prépare son fils à le succéder comme si l'Union des Comores était une monarchie. Il nomme ses enfants à tous les postes stratégiques comme si l'Etat était sa chose privée. Les Comorins l'observent avec amertume jusqu'au jour où ce gendarme de Salimani qui est excédé et humilié décide de passer à l'acte. Cet acte qui aurait pu tuer le Chef de l'Etat est le résultat de sa politique qu'il a menée depuis 2016 jusqu'à maintenant.
Par ailleurs, la question reste à savoir si le régime va tirer toutes les leçons de cette affaire en décidant de rendre le pouvoir aux Comoriens ou s'il va s'entêter à vouloir trouver des boucs émissaires auquel cas la suite risque d'être fatale pour le régime. En toute circonstances la garde rapprochée du Chef de l'Etat est très défaillante sinon complice de cette attaque qui est arrivée curieusement au moment où le Direcab chargé de la Défense se trouve à Paris.
C'est d'autant plus étonnant que le civil Djawoid soit celui qui s'interpose pour protéger le Colonel alors que les milliards sont dépensés pour payer et entretenir une garde rapprochée et un service de renseignement qui soienr incapables de protéger le Chef de l'Etat. Il y a anguille sous roche et de quoi à se demander s'il s'agit d'un acte isolé ou bien d'un acte préparé par l'armée et la garde rapprochée sous les ordres de BELOU qui se réfugie à Paris au moment de l'opération. La suite au prochain "SANS RÉFLÉCHIR "
Ahmadou Mze (Paris)
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