La trahison du président Azali Assoumani. UWAMBUSHU, c’est une opération spéciale MACRON – DARMANIN déclenchée pour nettoyer Maore de ses Comoriens sa
Déclaration N°20 : JOURNEE NATIONALE MAORE 2023LA TRAHISON DU PRESIDENT AZALI ASSOUMANI
Image prise à Ouani, Anjouan - 5/11/23 |
UWAMBUSHU marque l’année 2023 si l’on examine la question de « l’île comorienne de Mayotte », suivant la formule de l’ONU.
UWAMBUSHU, c’est une opération spéciale MACRON – DARMANIN déclenchée pour nettoyer Maore de ses Comoriens sans papiers français, ceux qu’ils appellent des clandestins, des « clandestins dans leur propre pays ». Des dizaines de milliers de personnes allaient être expulsées manu militari. Des milliers d’habitats détruits au bulldozer.
UWAMBUSHU provoqua l’indignation du peuple comorienqui s’insurgea vigoureusement contre le colonialisme français et ses suppôts locaux. Regroupements à Moroni, à la Réunion et en France. Protestations à Mutsamudu du gouvernorat de Ndzuwani. Meeting des ULEMAS au Palais du Peuple. Une mobilisation intense durant plusieurs mois.
Les forces de progrès de nombreux pays dans le Monde se sont solidarisées avec les Comores. Comment ne pas rappeler les grandes manifestations parisiennes à l’initiative des mouvements panafricains souverainistes avec l’appui de certains syndicats et organisations politiques français.
Malheureusement le clan Azali s’est distingué par une attitude que l’on ne peut que caractériser de collaboration avec l’ennemi. Une capitulation honteuse. Une trahison des intérêts supérieurs de la nation comorienne. Une plainte fut même déposée devant la Cour Suprême contre le président Azali pour collaboration avec l’ennemi et trahison nationale.
Si au début de l’opération UWAMBUSHU, Azali fit preuve d’une relative réticence. Ses subterfuges du genre prétexter des travaux sur le port de Mutsamudu pour retarder l’accueil des expulsés n’ont pas fait long feu. En réalité, ce qui le gênait, comme il l’a déclaré à la presse française, c’était la publicité faite autour des expulsions et des destructions d’habitats insalubres.
Par la suite, il se couvrit de honte en voulant faire croire que les Comoriens acceptaient de se faire expulser de Maore. Voir les déclarations à la télévision nationale de Houmed Msaidie, le porte-parole du gouvernement
Dans son discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre 2023, Azali ne consacra même pas un paragraphe à la « question de l’île comorienne de Mayotte », oubliant l’opération UWAMBUSHU, évitant de présenter au monde l’aggravation de la situation, l’arrogance française et de ses acolytes qui ferment la porte à toute solution raisonnable. Azali s’est ridiculisé en se contentant, dans son discours, d’une formule lapidaire sur la comorianité de Mayotte, comme si l’ONU, garant du droit international ne l’a pas consacrée avec sa formule « question de l’île comorienne de Mayotte », une grossièreté typique d’Azali pour faire illusion !
Ces derniers temps, on ne parle plus de Uwambushu mais les expulsions massives continuent, en réalité des vrais pogroms. La chasse aux Comoriens sans papiers français à Maore se poursuit de plus bel. L’insécurité prévaut. Les bandes agressives fournissent toujours les prétextes aux sorties médiatiques contre les boucs émissaires comoriens.
L’actualité au Moyen Orient prouve, si besoin était, que les grandes puissances ne peuvent pas, par la force brutale, enterrer des causes nationales justes. Le Peuple palestinien disposera de son état national et Maore réintégrera son pays.
En cette veillée électorale, UKOMBOZI, qui préconise le boycott actif des présidentielles de 2024, une mascarade selon toute vraissemblance, invite l’opinion comorienne à remettre sur le devant de la scène, à l’occasion de la journée nationale Maore 2023, la question de Mayotte.
Tous les Comoriens devraient s’unir autour d’une stratégie nationale à définir de toute urgence
Moroni 10 novembre 2023
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