Sur la santé du président, personne ne raconte des ragots sur lui, c'est souvent ses ministres et...Santé du président Azali : Voilà une vérité amère!
Sur la santé du président, personne ne raconte des ragots sur lui, c'est souvent ses ministres et son entourage qui nous rapportent ce qui se passe dans les conseils de ministres.
«Aujourd'hui, il a fait ça, aujourd'hui, il était en colère contre tel ministre, aujourd'hui, il est tombé etc.»
Personne n'aurait souhaité la maladie à un président que l'on a «élu», au contraire, on aurait souhaité qu'il réussisse, en dépend celle du pays.
Mais, si l'on se met à douter de son état de santé :
- on nous dit qu'il est fatigué et a besoin de repos, et on nous dit pas qui le remplace, dès lors qu'il y a vacance du pouvoir.
- Si les gens doutent, qu'il est la malade, c'est pour son incapacité à appréhender les problèmes et, trouver les solutions.
Si on dit qu'il est malade, c'est parce qu'il ne se souvient plus de ce qu'il a promis au pays. Un pays isolé, des populations coupées entre elles, car aucune route n'est praticable, des routes transformées en lacs, des nids de poule transformés en ruisseaux. Une capitale ornée d'ordures et d'odeurs de chair humaine en décomposition.
Si ce n'est pas une maladie de ne pas voir, ni sentir tout ça, c'est quoi ? Et si au lieu de nous reprocher dire les choses, dites lui la vérité, que la mémoire collective retient aujourd'hui, qu'il est le pire président que les Comores n'a jamais connu dans l'histoire et que les gens font la différence entre Azali 1 et 3, et concluent qu'il est n'est plus en état de diriger, c'est ça être sincère avec «un frère».
Et puis pour fournir vos ministres ne vous croient plus, c'est pourquoi ils ne vous défendent plus, ils se considèrent comme des «caisses d'enregistrement». Voilà une vérité amère.
Par Daoud Halifa (photo à droite)
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