Hués et sifflés contre Azali : Saïd Larifou rend hommage à la ville de Mkazi
LA VILLE DE MKAZI, LA REBELLE, TOUTE L'ADMIRATION ET L' ENCOURAGEMENT DU
PEUPLE COMORIEN
Certains intellectuels et cadres comoriens très complaisants aux assassinats
et d'autres crimes politiques et économiques commis sous l'autorité du colonel
Azali Assoumani appellent honteusement au respect à la dictature dirigée par
ce dernier.
Cette posture, sous forme de turpitude, est une insulte intolérable au
centaine de victimes de ce régime dont les pratiques anti démocratiques
compromettent gravement l'avenir des milliers de comoriens.
Cette suprenante position et publication de certains esprits prétendument «
clairvoyants » font très mal aux Comores, elles sont pire que les actes
criminels qui ont maintenu notre pays à ce niveau de sous développement.
Pire encore, elles tentent de faire le lit, d'enraciner davantage et
d'inscrire l'impunité des crimes politiques dans le paysage social, culturel
et politique comorien. L'histoire nous enseigne que la résistance contre la
dictature et l'arbitraire exige fermeté dans les convictions des résistants et
non une complaisance coupable et intéressée.
Il est temps de cloisonner les camps.
Je suis du côté de ceux, nombreux sans doute, qui appellent à amplifier la
résistance à la dictature admirablement portée et incarnée par la jeunesse de
Mkazi.
Said Larifou
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