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Qui pour faire encore d'Azali Assoumani, le président de l'Union des Comores jusqu'à 2024 ?
La nouvelle équipe gouvernementale est attendue d'ici la semaine prochaine et la petite foule trépide d'impatience. La seule question qui revient souvent dans la tête de cette petite minorité de Comoriens et de Comoriennes avertis (qui connaissent bien les arcanes de la très secrète politique comorienne, je veux dire)," est de quand connaîtrons les nominations de ceux qui vont essayer de réussir là où d'autres ont mené le feu président Mohamed Taki au cimetière?" .
Comoriens et Comoriennes voici dont un petit schéma (qui représente deux côtés) de ce qui tourne en boucle dans la tête du président Azali Assoumani depuis quelques mois et depuis quelques heures :
Du premier côté, le président Azali Assoumani doit choisir l'excellence pour représenter sa politique au niveau international. Une politique qui n'a jamais changé depuis l'époque coloniale et qui demande beaucoup plus de maturité lorsqu'on est conscient que l'international a été réduit au régional. Le président Azali Assoumani n'est pas dupe, du moins il n'est pas insensible à ce que veut dire le G5 Sahel et de ce qui se passe actuellement au Mali.
Il est bien averti dans son discours lorsqu'il parle de Mayotte, aujourd'hui envahie par une forte migration africaine, de la région de l'océan indien et de l'intégration des Comores à la Sadec...Ainsi il est appelé à choisir un diplomate qui garde fraîchement en mémoire ce qui a été changé récemment dans la diplomatie régionale et pseudo internationale, lequel demandera une autonomie, quelque chose que le président Azali Assoumani peine à concéder facilement.
Et de l'autre côté, le président Azali Assoumani est conscient de ce qui a fait échouer le feu président Mohamed Taki, la politique intérieure lorsqu'elle n'est pas bien associée avec la politique extérieure, ce qui se passe. Il ressent le même pressentiment car il est pareil à celui de la fin de la décennie 90. Un soulèvement populaire anjouanais n'est pas à exclure et il ne doit pas refaire l'erreur du feu président Mohamed Taki.
Les expéditions punitives à Anjouan, ne sont plus dans l'ordre du jour. Alors qui pour remplacer Mohamed Daoud Kiki, qui pour faire du kiki sans l'arrogance et la violence ? Qui pour mieux gérer la défense ? Qui pour faire du Youssoufa Mohamed Belou sans l'allure d'une mauvaise personne ? Et qui pour faire chanter l'émergence du président Azali Assoumani, en bien détaillant les plans et les projets économiques comme Houmadi M'saidié mais un M'saidié qui a fait l'école ?
Comoriens et Comoriennes, les réponses à toutes ces questions auront leurs effets lors de la lecture du nouveau gouvernement du président Azali Assoumani dans quelques jours.
Salec Halidi Abderemane
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