Said Ali KEMAL, un prince populaire en quête d'une présidence républicaine Saïd Ali Kemal Eddine, fils du prince Said Ibrahim bin...
Said Ali KEMAL, un prince populaire en quête d'une présidence républicaine
Saïd Ali Kemal Eddine, fils du prince Said Ibrahim bin Said Ali est né en 1938. Diplômé de l'Institut des Hautes Études d'Outre-mer (IHEOM), il a poursuivi également des études de journalisme à l'Institut des Sciences sociales (1964-1967).
Il est parmi les membres fondateurs de l'Association des Stagiaires et Étudiants comoriens (ASEC) créée en 1966 en France et a été un de ses présidents. A son retour aux Comores, il est nommé, en 1969, à la direction de l'ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision Française).
Il est ensuite affecté successivement à La Réunion, à Djibouti puis en France, il se fait remarquer en devenant un des premiers Africains à présenter un journal télévisé sur une chaîne française. Après le coup d’Etat de mai 1978, il devient Ambassadeur des Comores en France.
Il est ensuite affecté successivement à La Réunion, à Djibouti puis en France, il se fait remarquer en devenant un des premiers Africains à présenter un journal télévisé sur une chaîne française. Après le coup d’Etat de mai 1978, il devient Ambassadeur des Comores en France.
Il démissionne en 1980 et entre dans l’opposition en créant son propre parti « Chuma ». A la chute d’Ahmed Abdallah, il se présente aux élections présidentielles de 1990 où il arrive en 3ème position sur neuf candidats. Il occupera brièvement le poste de Ministre d'Etat, ministre de l'Economie sous le président Djohar. Il démissionera en désaccord avec le président. Suite au coup d’Etat fomenté par Bob Denard en 1995, il assure l’intérim comme coprésident avec Mohamed Taki Abdoulkarim jusqu’à l’intervention de l’Armée française.
Il est candidat à nouveau aux élections présidentielles de 1996 et arrive à la 4ème place sur 14 candidats. Il rejoint Mohamed Taki Abdoulkarim et devient Ministre des Finances et de l’Économie. En désaccord avec Mohamed Taki, Saïd Ali Kemal quitte le gouvernement et entre dans l’opposition. Lors de la crise séparatiste d’Anjouan, il est contre la solution constitutionnelle proposée estimant qu’elle ne va pas dans le sens de l’unité nationale et de la préservation de l’intégrité territoriale. En dépit de ses réserves, Il se présente à l'élection présidentielle de 2002 et, se qualifie pour le second tour qu'i boycotte. Il est élu Député de l’Union des Comores, en 2004. Aux élections présidentielles, il forme un ticket avec Ibrahim Halidi.
En 2009, il prend la tête de la Convergence Nationale pour mai 2010, coalition regroupant les partis politiques qui s’opposaient au maintien de Sambi à la Présidence de l’Union des Comores au-delà du mandat légal de quatre ans. Il s’oppose fermement au pouvoir du président Ikililou Dhoinine qu’il qualifie de pouvoir népotique et clanique. Said Ali kemal est maintenant retiré de la vie politique.
HaYba FM, la Radio Monorienne du Monde
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