Bolero est accueilli en héros chez lui Fomboni, samedi 22 août 2020 - À Djoiezi comme à Bangoma, c’est un accueil chaleureux qui a é...
Fomboni, samedi 22 août 2020 - À Djoiezi comme à Bangoma, c’est un accueil chaleureux qui a été réservé à Hamada Madi Bolero ce vendredi, après ses années à la tête de la COI (commission de l'océan indien).
C’était un honneur pour les Comores, pour Mohéli mais plus particulièrement pour Bangoma et Djoiezi de voir leur enfant se hisser à la tête d'une grande institution comme la COI, mais surtout d'avoir pu mener avec succès sa mission.
À l’aéroport de Bandar es Salam, la foule était si nombreuse pour accueillir l'ancien premier ministre.
Les colliers de jasmin étaient au rendez-vous. Une grande émotion pour Boléro qui a comparé ce jour avec le jour où il a été acuilli pour le BAC.
« Djoiezi, ma ville natale ne gagnerait rien par rapport à mes missions, c'est plutôt un honneur qu’il a gagné tout comme les Comores » a tenu à préciser Hamada Madi Bolero lors de son allocution au foyer de Djoiezi où une cérémonie a été organisée pour les circonstances.
À Bangoma où il a fait la prière de vendredi avant de passer chez sa maman, la joie était immense pour la jeunesse d'avoir reçu un des leurs après une longue absence.
« C’est une fierté pour Djoiezi, une fierté pour Bangoma, une fierté pour Mohéli et pour les Comores » résume un jeune observateur que nous avons pu rencontrer dans la capitale.
Il faut noter que cet accueil en fanfare, selon des sources dignes de foi, a voulu être empêché par les autorités insulaires mais impossible.
Un acte qui pourrait être lié aux mesures de prévention contre la pandémie du covid-19, mais il a été rapidement traduit en politique, car Hamada Madi Bolero demeurerait en ce domaine, la bête noire du gouverneur Fazul.
Deux frères adversaires du même village Bangoma et qui sont sensés soutenir le même régime Azali.
« Pour la politique, je reste patient aux services du pays » aurait confié Bolero qui se concentre présentement sur son livre qui va bientôt sortir.
La rédaction de Mohéli Matin
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