L'élection la plus spectaculaire s'est déroulée ce jour à Iconi. Elle concerne la communale de Bambao ya Mboini. Vingt six consei...
L'élection la plus spectaculaire s'est déroulée ce jour à Iconi. Elle concerne la communale de Bambao ya Mboini. Vingt six conseillers municipaux et chefs des villages s'étaient rassemblés à l'école primaire publique sous les auspices des représentants de la ceni et du ministère de l'intérieur pour élire le maire de la commune. Après avoir entamé les travaux d'ouverture de la séance dans une ambiance de bon enfant, le premier tour a été acté sans coup férir.
Les résultats sortis des urnes ont débouché sur un score de parité de 13 partout. Selon les textes régissant l'organisation de ces élections communales, si le premier tour se termine par un score de parité, un deuxième tour est obligatoire. Ce qui hélas ne rentre pas pas dans le schémas de l'agenda des partisans du parti orange qui pensaient s'arroger à tout prix la victoire dès le premier tour. Chemin faisant, ils font les pieds de grues s'obstinant à ne pas refaire le match en justifiant l'absence d'un certain nombres des conseillers et chefs de villages partis aussitôt remplis leur devoir civique.
Même que tout le monde est convié à revenir rapidement pour l'entame du deuxième tour s'avérant inexorable, les hommes de kiki n'ont pas cédé d'un iota refusant toutes concessions en évoquant par la suite le fameux droit de doyen d'âge. Vertu intrinsèque à laquelle la loi a prévu en cas de force majeur si le deuxième tour n'a pas pu départager le deux candidats têtes de listes.
Seulement dans le cas présent le deuxième tour n'a pas été organisé. Et comme c'est un vendredi, journée courte, les organisateurs dans la cohue bohu ont levé la séance en fixant à demain samedi la reprise des travaux.
Seulement dans le cas présent le deuxième tour n'a pas été organisé. Et comme c'est un vendredi, journée courte, les organisateurs dans la cohue bohu ont levé la séance en fixant à demain samedi la reprise des travaux.
Que ne fût pas la surprise, dans les minutes qui suivent, au bord de la route, de voir le candidat Nahouza Ali improvisant une conférence de presse pour s'autoproclamer maire élu en s'appuyant sur la notion de doyen d'âge, un passage donc en force, faisant fi des règles et textes régissant l'organisation des élections communales. Il va sans dire que cette bataille électorale est loin de connaître sa dernière épilogue. Et la crc n'a pas dit son dernier mot.
Ali Djae
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