LETTRE OUVERTE A MONSIEUR SAID HILALI Votre lette ouverte en date du 25 janvier 2017 (SAMBI devra forcément mis en accusation) refait...
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR SAID HILALI
Votre lette ouverte en date du 25 janvier 2017 (SAMBI devra forcément mis en accusation) refait surface le 1er juin 2020.
A votre place, Monsieur HILALI, j’aurai d’abord mis à jour le texte pour l’adapter à la circonstance actuelle.
Dans votre lettre, en vous adressant à Monsieur Sambi, vous dites : « vous devez rendre cet argent qui n’est pas le votre...les partenaires techniques des Comores et les institutions de Breton Woods sont disposés à mettre toute leur expertise pour que la lumière soit faite et que les capitaux soient rendus à l’Etat comorien».
Monsieur HILALI, vous devrez vous rendre compte que trois ans se sont écoulés depuis que vous avez écrit cette lettre, deux ans se sont écoulés depuis que SAMBI est séquestré dans les geôles de Assoumani Azali.
Je vous mets au défi Monsieur Hilali.
Je mets au défi tout expert en finance publique et bancaire (comorien ou étranger) d’expliquer un autre circuit de devises, autre que celui publié sur ma page officielle Facebook le 19 mai dernier.
En Comptabilité publique de l'État comorien, le Chef de L'État n'est pas un agent de la Comptabilité publique. Il n'est ni Ordonnateur ni Comptable. Il n'ordonnance pas une recette ni une dépense. Il évoque l'opération avec le Ministre des finances qui est le chef hiérarchique des fonctionnaires de la chaîne de la Dépense et celle des recettes. Il ne signe aucun document. Donc, il n'encourt aucune responsabilité personnelle ni pécuniaire.
Or, en justice, la responsabilité est personnalisée. Elle ne se présume pas. Elle n'est pas collégiale.
Le Chef de l’Etat n'est pas engagé dans les opérations de dépenses et des recettes. Pour l’affaire SAMBI, le juge n'a aucun document portant la signature de SAMBI. Donc, son dossier est vide. Même l'accusation assurée par le Parquet n'est pas soutenue par aucun document.
En résumé au regard de la Comptabilité publique SAMBI en sa qualité de Chef de L'État est complètement étranger aux opérations de dépenses et de recettes. Que les opérations soient en francs comoriens ou en devises(dollars).
« 971 millions de dollars ne sont pas rentrés dans les caisses de L'État. 105 millions de dollars sont octroyés à SAMBI comme gratification »
Où est ce qu’une telle somme en devises aurait été versée ? Que dit la comptabilité publique des banques centrales ?
La Comptabilité publique des Comores prend en charge l'opération achat- vente des passeports lorsque l'argent arrive aux Comores convertis en francs comoriens. Cette phase est précédée par la phase d'entrée en jeu de la Comptabilité des banques centrales. Selon les termes du contrat, « les Accords Achats - Vente des passeports prévoient des transactions d'États à États ».
Lorsque l'Apatride paie son passeport, il verse l'argent à l'État du Koweït ou des Émirats-Arabes Unis, en d'autres Termes, aux Trésors publics respectifs. Puis chaque Trésor public verse l’argent à l'État comorien. Comme l'opération est réglée en devises dollars et qu'elle sort du pays, elle est obligée de transiter par la Banque centrale du pays. Celle - celle-ci doit impérativement vérifier la sincérité de l'opération avant de la valider : noms et prénoms de l'expéditeur, qualité, motifs ; idem pour le destinataire.
Si l'argent est destiné à un Etat, il doit être versé sur un compte d'un État, jamais sur le compte d'un particulier.
Les particuliers et les entreprises n'ont jamais de compte dans une banque centrale.
En conséquence, la gratification que SAMBI est censée bénéficier doit obligatoirement passer par une banque centrale pour convertir les dollars en euros ou francs comoriens.
Ensuite, la banque centrale du Koweït par exemple ne peut pas verser l'argent des passeports directement à Moroni. Car, les Comores ont fait le choix d'ouvrir le compte qui reçoit leurs devises à Paris appelée COMPTE D'OPÉRATIONS. L'argent donc des passeports vendus arrive en dollars US en provenance du Koweït et atterrit sur le compte d'opérations des Comores à Paris. Il est converti en euros à Paris. Ce compte est domicilié à la banque centrale de France. Mais, il est géré par le Trésor français pour le compte des Comores.
DONC LA FRANCE EST AU COURANT DE TOUS LES MOUVEMENTS DE CE COMPTE. Donc, la France sait pertinemment QUE AZALI emprisonne SAMBI à tord. La Banque de France ne reçoit et ne verse jamais de l'argent d'un/à un particulier quelle que soit sa qualité. Ensuite, la Banque de France verse l'argent à la Banque centrale des Comores. Laquelle banque centrale n'a jamais de client particulier. Donc, dans la Comptabilité des banques centrales, aucun particulier ne peut se faire payer : ni au Koweït ni en France ni aux Comores.
Si l'argent est libellé en cash dans des mallettes, les banques secondaires ne font pas de change au au-delà de 10 000 €. Et encore. Les banques centrales ouvrent tout de suite une enquête et demande au porteur de la mallette de revenir le lendemain. Autant te dire que l'opération n'est pas possible pour des grosses sommes.
Enfin toutes les banques centrales détiennent des grands Livres dans lesquels elles consignent toutes les opérations journalières.
Monsieur HILALI, vous avez fait votre temps des années 80 à 90. Nous sommes en 2020. Beaucoup de lois ont évolué dans le monde. Vous êtes l’homme du passé au service des forces obscures. Ce temps est révolu.
Partout, une nouvelle épopée patriotique se dessine nettement sur un objectif concis et précis ainsi arboré « Mpaka Daula yahaki » (en d’autres termes « pour l’instauration de l’Etat de droit »).
Le 5 juin 2020
Toihir DAOUD, Economiste, Auteur les Comores Tournante et Tourmente
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