MOHAMED ALI MBALIA, UNE PERSONNE RESSOURCE, UN HOMME D'ÉTAT. Personne, en dehors de sa famille,ne peut prétendre connaître l...
MOHAMED ALI MBALIA, UNE PERSONNE RESSOURCE, UN HOMME D'ÉTAT.
Personne, en dehors de sa famille,ne peut prétendre connaître l'homme plus que BEN ALI ayant vécu avec lui 5 années continues de la conception à la réalisation du projet des écoles humanitaires du six juillet dont la centrale était à Mboueni, Moroni renforcée d'une pharmacie humanitaire et d'un centre de formation pour les personnes démunies et les handicapés.
J'ai eu le privilège d'avoir été le professeur référent de ces établissements, le Directeur Général de toute la structure quatre ans durant.
Le nom de Monsieur KOMBO a fait le tour de l'archipel car le patriote Mbalia avait trouvé son alter ego.
En une année, de 1995 à 1996, j'ai délocalisé les écoles en une dizaine de localités dans le but ultime de sauver des générations en souffrance, les régimes politiques ne pouvant satisfaire la scolarisation publique et les parents ne pouvant réunir les conditions d'envoyer leurs enfants dans les écoles privées, devenues presque une obligation, un insigne social.
La confiance des parents était totale avec un encadreur comme BEN ALI.
Mes pensées, en écrivant ces lignes, s'envolent vers Simboussa Mbadjini, où je crois avoir assuré 80% de l'émergence intellectuelle de cette cité, ma troisième ville après Bimbini et Ikoni.
Je revois mes collègues professeurs notamment DJAMALDINE IBRAHIM, journaliste, Messieurs ANFANE, AMIR...qui ont tant donné pour faire rivaliser le niveau de nos élèves à ceux des réputées grandes écoles.
Mbalia était un monument, une bibliothèque vivante et mobile où l'on pouvait accéder sans protocole.
Rattrapé par la politique, sous Sambi, j'ai pris le chemin de l'exil et depuis 2012, je n'ai pas vu Mbalia jusqu'à sa disparition alors je suis toujours sous la protection internationale à Mayotte.
À sa femme, Maman SANGAZA, à ses enfants, je leur renouvelle toute ma confiance et ma considération à l'égard de l'illustre disparu. Vivons avec les morts.
BEN ALI
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