Chers compatriotes, après 4 ans de dictature, force est de constater que le développement en général des Comores est en état déplorable. ...
Chers compatriotes, après 4 ans de dictature, force est de constater que le développement en général des Comores est en état déplorable. L’unité nationale est aux abois, en situation d’éclatement.
Les orientations politiques sont opaques. Les autorités oscillent en permanence entre recherche de popularité au même de montrer leur incompétence et mensonge d’Etat afin de masquer qu’ils naviguent à vue.
Les libertés fondamentales ne cessent d’être bafouées. Les arrestations arbitraires sont légion et tous les prétextes sont bons pour mieux réprimer, du non-respect des consignes sanitaires aux actions terroristes. Le maintien arbitraire de certains prisonniers pour des raisons politiques, tel l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, le gouverneur d’Anjouan Abdou Salami Abdou et le jeune militant SALEH ASSOUMANI pour ne citer qu'eux, laisse les comoriens et l’opinion internationale abasourdis, perplexes.
Le mandat d’Azali prend fin au mois de mai prochain, pour laisser la place à un président issu de l’île d’Anjouan à partir du 26 mai 2021 en vertu de la constitution du 23 décembre 2001 révisé par référendum du 17 mai 2009.
Afin d’éviter le retour à la tentative de balkanisation des îles Comores, le respect de l’accord cadre pour la réconciliation nationale de Fomboni du 17 février 2001 s’impose comme garent de l’unité nationale.
Le parti Ulezi en appelle au sursaut national pour la défense d'un Etat de Droit respectueux de l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001 et de la constitution du 23 décembre 2001 révisé en 2009. L’unité nationale est un bien acquis au prix de longues batailles entre les îles qui auraient laissé des cicatrices indélébiles dans l’histoire du pays. Ladite unité nationale résulte aussi de la volonté commune et manifeste entre les comoriens de vivre ensemble dans l’harmonie. Le respect des entités insulaires de gérer librement leurs affaires au mieux de leur développement durable au sein de l’union des Comores constitue une des conditions majeures pour la réussite de l’unité nationale. Pour cela personne n'est de trop pour la défendre et la renforcer.
En débutant le 2nd cycle de la tournante à la Grande Comores le 26 mai 2016, il est de droit en vertu de l’article 13 de la constitution de 2001 modifiée en 2009 que l’île sœur d'Anjouan prend le relai en 2021 pour la destinées de notre pays.
Les candidatures doivent être connues, quitte à ce que les regroupements partisans se fassent connaitre dans le but de désigner leurs candidats. Les procédures électorales doivent débuter y compris de fixer les échéances.
Sans transition, encore une fois cette crise sanitaire prouve que la Diaspora comorienne reste le seul remède à la survie socio-économique sous assistance respiratoire du pays. Cependant, son rôle ne se limite pas uniquement au transfert des monnaies. Les Comoriens de l’Extérieur ont l’obligation dedéfendre leurs places dans les hautes sphèresdes décisions politiques nationales. Depuis 2013, une loi a été votée permettant aux ressortissants comoriens vivant à l’Etranger de prendre part aux scrutins présidentiels et se faire représenter à l’assemblée. Il est temps enfin à ce que cette loi soit mise en application.
Le parti Ulezi exige :
- La libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques,
- Le respect strict des Accords-Cadres de Fomboni du 17 février et de la constitution du 23 décembre 2001 révisée en 2009,
- Le droit de vote et d'éligibilité des comoriens de l'extérieur.
Lyon le 28 Mai 2020,
1er Secrétaire national du parti ULEZI
NATUK Mohamed MOUZAOIR
COMMENTAIRES