Azali laisse Kiki foutre le bordel À qui profite le crime ? Depuis 2016, le ministre de l'intérieur n'a cessé d'enfr...
À qui profite le crime ?
Depuis 2016, le ministre de l'intérieur n'a cessé d'enfreindre les lois et les règlements. Celui qui est censé veiller à leurs strictes application, en l'occurrence, le président de la République ferme les yeux.
On ignore le motif vivendi qui existe entre les deux hommes. Nous ne retiendrons que deux éléments indicatifs pour étayer notre constat.
Au niveau de la justice, par exemple, Kiki procède à l'élargissement des prisonniers, au nez et à la barbe des autorités judiciaires.
Que se passe t'il ?
Le parquet utilise en général la police dans ces actes d'exécutions de ses tâches, notamment les transferts des prisonniers dans un sens ou dans un autre, comprendre par là mise sous écrou où les transferts aux fins de jugements. Kiki confond sa mission de police qui lui est confié en tant que ministre de l'intérieur, mais en sous marin, il s'est arrogé également le pouvoir judiciaire.
Explication : quand la police est chargée de transférer un condamné à la maison d'arrêt, si la personne concernée est un de des siens, il appelle la police en cours de route et, immédiatement il l'a fait libérer. Ces actes à répétition ont conduit à deux correspondances concertées, l'une émanant du procureur général, l'autre du procureur de la République. Ces correspondances ont été envoyées au ministre de la justice pour le prévenir des agissements de cet individu, relatent en substance les deux correspondances.
Aujourd'hui, rebelote, lors du scrutin pour le choix du maire de la capitale, il a fait porter un carton d'emballage de sardine comme urne de vote et fait faire glisser 26 bouts de papier et a procédé à la nomination de son maire, un ami au demeurant.
Ma question est de savoir jusqu'à quand Azali va continuer à tolérer ce bordel ?
Daoud Halifa
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