Chaque année depuis 24 ans, les proches d'Ibrahim Ali se retrouvent avenue des Aygalades, où a été tué le jeune homme © Maxppp - Br...
Chaque année depuis 24 ans, les proches d'Ibrahim Ali se retrouvent avenue des Aygalades, où a été tué le jeune homme © Maxppp - |
Bruno Gilles, sénateur LR des Bouches-du-Rhône, regrette la décision de la mairie de Marseille qui a rejeté lundi l’amendement de la socialiste Samia Ghali demandant que cette avenue des quartiers nord soit rebaptisée du nom du jeune de 17 ans assassiné par des militants du FN en 1995.
Invité de France Bleu Provence matin, Bruno Gilles, sénateur Les Républicains des Bouches-du-Rhône et candidat à la mairie de Marseille, a regretté la décision de la majorité LR du conseil municipal qui a refusé de donner le nom d'Ibrahim Ali à l'avenue des Aygalades dans les quartiers nord de la ville. "J'y suis favorable" a déclaré le sénateur.
"On peut avoir des désaccords dans la même famille politique."
"On peut avoir dans la même famille politique des désaccords. C'en est un", a poursuivi Bruno Gilles qui a expliqué "partir du principe que quand une décision ne correspond pas à ce que veut la famille, on change de braquet. La réponse aujourd'hui est de dire qu'on a donné le nom d'Ibrahim Ali à un rond-point. Mais ce n'est pas ce que veut la famille", a répété le sénateur marseillais qui plaide pour ajouter à l'avenue des Aygalades le nom d'Ibrahim Ali, un adolescent d'origine comorienne tué en 1995 par des colleurs d'affiches du Front national.
Thibault Maisonneuve ©France Bleu Provence
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