PRÉSIDENTIELLE : LA LIBERTÉ DE CHOISIR Dis-moi pour qui tu votes, je te dirai qui tu es. Ce n'est pas une fiction. En cette pério...
PRÉSIDENTIELLE : LA LIBERTÉ DE CHOISIR
Dis-moi pour qui tu votes, je te dirai qui tu es. Ce n'est pas une fiction. En cette période électorale sous les cocotiers, ceci a tout son sens. Si l'interrogé a ses penchants pour l'opposition, il est porté en triomphe par les électeurs virtuels de Facebook, leur bureau de vote.
Toutes leurs louanges tombent sur lui. Il est alors patriote, héros, un Comorien comme il faut et tout et tout. Mais si ses faveurs vont au pouvoir, il est "djindrubi", entendez mauvais, très mauvais. Des drôle de démocrates en somme !
Ne sont bons pour eux que ceux qui votent pour "les oppositions". Quel que soit le candidat. Des plus sérieux aux plus fantaisistes en passant par ceux, présents pour amuser la galerie, candidats juste pour "négocier" un hypothétique maroquin, ou la libération d'un prisonnier de droit commun, au second tour.
Quant à moi, au risque de passer pour "djindrubi", je me prononce en faveur d'Azali. C'est mon choix, quitte à monter sur le bûcher et à subir l'Inquisition.
Je demande seulement une chose à mes amis : ne pas accepter mes choix comme je n'accepte pas le leur mais qu'ils me gardent leur amitié. Ils resteront toujours mes amis.
Je n'aime pas leur choix, c'est vrai, mais je le respecte et me battrai pour qu'ils aient la liberté de choisir. C'est cela la démocratie. C'est cela la liberté. C'est cela avoir la tête sur les épaules. C'est cela marcher sur ses deux pieds et non sur la tête.
Et c'est pour cette raison que mon choix reste celui que vous savez : Azali.
Par Mohamed Hassani
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