La campagne électorale pour l’élection présidentielle entame sa dernière ligne droite. Depuis son lancement, il y a peine un mois, la cam...
La campagne électorale pour l’élection présidentielle entame sa dernière ligne droite. Depuis son lancement, il y a peine un mois, la campagne électorale a été marquée par la première sortie publique du président Azali Assoumani à Mitsoudjé sa ville natale, dans la région de Hambou.
De nombreux rassemblements, ou encore des conférences de presse des candidats de l’opposition, ont été organisés sur l’ensemble du territoire national, dans le but de susciter un engouement populaire.
L’enjeu de la mobilisation populaire lors des meetings, a été la principale attraction pour certains candidats, par contre, certains ont préféré la politique timide de porte à porte sans pour autant faire un grand meeting.
Du jour au jours, la Mouvance présidentielle, parti du candidat Azali Assoumani, organise des meetings partout dans le pays. Les organisateurs comptabilisent entre 8 à 12 000 participants pour chaque meeting. De Son côté, l’opposition est revenue à la charge en organisant un autre grand meeting commun à la place Ajao.
Quelques jours après, le candidat indépendant soutenu par le parti JUWA Me Mahamoud a fait réunir entre 8 et 10.000 personnes sur l’esplanade du stade AJAO. Un rassemblement qui a donné un bouffé d’oxygène à l’opposition qui avait certainement perdu les repères. Toutefois, la plus grande majorité des candidats de l’opposition, Brillent par leur absence et l’incapacité d’organiser un meeting.
Bien que le candidat Azali Assoumani règne en maître partout, de part sa présence et son dynamisme, et sa capacité de rassembler, beaucoup du monde, on peut dire que les vœux des comoriens sont enfin exaucés. « La sérénité d’avoir une campagne électorale sans violence ».
Hormis la tentative d’assassinat du candidat Azali Assoumani à Anjouan la semaine dernière, les incidents sérieux ont été rares pendant la campagne. Là aussi, on peut dire, la campagne électorale a été sereine. C’est la plus pacifique qu’on a connue. Personne n’a été frappé. Tout le monde est libre de faire campagne pour qui il veut. Les jeunes soutiennent leurs partis et candidats respectifs gardant la confiance à celui qu’ils défendent sans provocation. Personne n’est forcé de faire quoi que ce soit.
A quelques heures de la fermeture de la campagne, les candidats effectuent les meetings les plus importants, à l'image du chef de l'Etat, candidat Azali Assoumani qui organise son dernier meeting au stade emblématique d’AJAO ce vendredi. La campagne électorale se termine ce vendredi soir et dimanche ce sera le grand vote.
Par Nakidine Hassane
COMMENTAIRES