Je suis le premier à fustiger les fossoyeurs du journalisme. Je m'insurge avec la même force contre ceux qui au nom de ce noble métie...
Je suis le premier à fustiger les fossoyeurs du journalisme. Je m'insurge avec la même force contre ceux qui au nom de ce noble métier, voudraient justifier les pires injustices faites à des citoyens pour ce qu'ils ont dit. Que feront-ils des criminels. A moins que pour eux, parler est un crime.
Ce n'est pas au nom du journalisme, mais en sa qualité que je crie ici que la place de Abdallah Agwa n'est pas en prison. Comme tout citoyen, il est libre de s'exprimer comme nous sommes libres de ne pas être d'accord avec ce qu'il dit. Il est libre de dénoncer les agissements des hommes du pouvoir comme d'autres les encensent avec aise. Au nom de quoi donc, doit on le faire taire?
Qu'elle loi interdit de dire des conneries si c'est de cela qu'on l'accuse? Que ceux qui se sentent injuriés ou diffamés répondent ou saisissent la justice. Pas plus que les autres citoyens, ceux qui sont au pouvoir ne peuvent se faire justice. Alors au nom de la liberté d'expression, libérez Agwa.
Par Eddine Mlivoidro
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