Des faux documents pour sauver le candidat Azali. Coincé dans un angle sans issu, le régime prouve son amateurisme au sommet de l’Etat. S...
Les membres du gouvernement se sont réunis hier à Beit salam. C’était après que l’avocat de Mohamed ALI Soilih a mis à nu les mensonges du pouvoir, en démontrant avec efficacité qu’ils ont éliminé injustement le candidat de l’udpc par assimilation mensongère à une société inexistante comme patrimoine non déclaré. Alors les barons du régime devraient vite fabriquer des preuves de vie de cette fameuse société imaginaire.
Mais la malédiction les poursuit toujours et ils passent de nouveau à travers. Comment peut-on la réunion extraordinaire des membres de gouvernement à Beit-salam pour pondre des faux documents car là où se reposait leur espoir, ils n’y ont pas réussi à nous donner quelque chose comme preuves tangibles. Le statut de cette soi-disant société mis en circulation aujourd’hui sur le réseau, porte beaucoup des ratés en la matière.
« Une falsification intolérable »
Comment n’ont-ils pas pu se rendre compte qu’il manque certaines signatures donc de celui du dit actionnaire majoritaire, ayant 50% d’action, Mr Lianglin Xu ? Et que cela rend le document non valide et aux yeux de la loi et aux yeux du monde. Pour certaines signatures bravo. Ils ont pu les scanner à travers leurs documents à l’immigration ce qui ne demande pas beaucoup de talent mais ils ont oublié que les concernés ne vont pas se laisser traîner dans la boue sans réagir.
Ce qui est arrivé Mme Echata Minihadji à qui le 6% lui ont été attribué, comme a dit le sage Omar Tamou au sujet Ali Nassor et feu Bazi Sélim: « Hazi puka ». Elle a formulé un démenti mais surtout qui va poursuivre l’affaire, même si les hommes et femmes au pouvoir se sentent rassurer. Pour ce qui est de Mme Nina citée dedans, elle aussi comme une des actionnaires n’a pas tardé à réagir par un document daté du 18/02/2019, qui nie sur l’honneur, n’avoir jamais fait partie d’une telle opération, après avoir su ce empesage et recollage des morceaux.
« Mal fait et laisser dire »
Pourquoi ce document mise en circulation aujourd’hui n’était pas à la possession de la Cour, le jour de l’audience ? Mais pourquoi louer des snipers, pour polluer ces réseaux par ces faux documents ? L’absence de ces documents à la Cour est la raison pour laquelle l’avocat de Mohamed Ali Soilih Mamadou n’a jamais pu l’avoir malgré ses demandes répétées auprès de cette Cour. D’ailleurs une réponse claire a été donnée par cette haute juridiction. « Les membres de la cour n’ont pas les documents ».
On doit préciser qu’on auparavant maître Youssouf Moussa, avocat de Mohamed Ali Soilih avait mandaté des huissiers de justice qui sillonnaient toute l’administration, notamment les plus concernées, pour trouver le moindre signe d’existence de cette société en vain. Ils sont revenus avec la certification des administrations que cette dernière n’existe pas.
« Le summum des mensonges du pouvoir »
Il faut savoir qu’une société de sept milliards, si existe-t-elle vraiment, les autorités n’auraient pas du mal à trouver des preuves comme les comptes bancaires, les impôts, les activités douanières et autres, moment où ils ont à faire avec l’interessé. Acculé par l’éclatement de la vérité avant même le début de la campagne le régime a pris un coup mais plus leur avenir ne s’assombrit. Oui, parfois l’homme est le maitre de tous ses problèmes. Il se les crée, lui-même.
Si moindre conscience se trouvait dans le parage des hommes et femmes du Castel de Befuni, ils comprendraient que tous ces coups montés par leur pouvoir et tournés contre celui-ci, ne promettent pas un avenir radieux ni au régime ni à ses composants ni même au peuple qui sans doute paie le pot cassé.
Assoumani Maoulidi
COMORESplus
Invalidation de la candidature de Mamadou : Voici les documents que le gouvernement a remis à Bourhane pic.twitter.com/744kMhGilk
— HabarizaComores.com (@HabarizaComores) 19 février 2019
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