Aux termes de la nouvelle loi électorale promulguée, les candidats à la présidentielle en union des Comores devront en effet débourser un...
Aux termes de la nouvelle loi électorale promulguée, les candidats à la présidentielle en union des Comores devront en effet débourser une caution non remboursable de 5 millions de francs comoriens, soit environ 11000 euro.
Une façon de "limiter les candidatures fantaisistes", soutient pour sa part un ancien, ministre comorien de l’économie.
Les Comores classées au 14ème rang parmi les pays africains dont la caution aux votes présidentiels est très élevée, d’avant le Burundi 15ème. Le Sénégal occupe la première place avec une bagatelle de 65 millions de FCA .
Certains pays du continent ont choisi la concertation pour fixer le montant de la caution. Représentants de partis politiques, délégués du gouvernement et membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) s’étaient mis d’accord pour revoir à la hausse la caution exigée aux candidats. Objectif assumé : limiter le nombre des candidatures dans des pays qui compte plus de 100 partis politiques.
D’autres pays, avancent une autre raison pour justifier le versement d’une caution financière avant de briguer les suffrages. Ce ne serait qu’une contrepartie de la prise en charge par le gouvernement des frais électoraux. Chacun État fixe néanmoins le montant en tenant compte de circonstances bien spécifiques. Mais non sans arrière-pensées politiques.
Aux Comores les dernières élections présidentielles ont vu la participation de 25 candidats. L’élévation de la caution est il la panacée pour limiter les candidats fantaisistes ?
Par OMAR issa
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