Le Président Assoumani AZALI a convoqué ce samedi 22 décembre les partis politiques (opposition et mouvance présidentielle) pour leur ann...
Le Président Assoumani AZALI a convoqué ce samedi 22 décembre les partis politiques (opposition et mouvance présidentielle) pour leur annoncer sa décision de convoquer le corps électoral le lundi 24 décembre en vue des élections présidentielles.
D'aucuns affirment péremptoirement que "si le Président AZali se présente, il sera obligé de se retirer. C'est une première victoire vers une transition politique dans l'apaisement. La participation de l'opposition montre une maturité politique et la certitude d'une élection transparente".
Ce commentaire de la rencontre du Chef de l'Etat avec les partis politiques dénote une mauvaise foi évidente ou au mieux une grande naïveté. L'auteur de cette littérature déconnectée de la réalité politique comorienne ne convaincra personne sauf les affidés du pouvoir, les faux opposants et les naïfs. Beit-Salam conclut son communiqué par l'invitation faite à la communauté internationale d'être "les témoins et les arbitraires de ce rendez-vous de notre jeune démocratie".
Assoumani AZALI n'organisera JAMAIS des élections présidentielles où il est candidat pour les perdre! En 2002, il s'est retiré de Beit-Salam le temps de la campagne électorale pour pouvoir concourir à l'élection présidentielle. Et pourtant cette élection ne fut pas un modèle de transparence! L'élection primaire battit tous les records de saletés que Mahamoud Mradabi et Saïd Ali Kemal,ses adversaires à l'élection générale, la boycottèrent. AZALI trouvera en 2019 un autre BOLERO pour exécuter ses sales besognes électorales.
S'agissant des chimères entretenues au sujet de la garantie de transparence qu'apporterait la présence d'observateurs étrangers, je voudrais rappeler qu'AZALI a fait venir aux Comores en 2002 des magistrats étrangers véreux pour "valider" son "élection".
Qu'est-ce-qui l'empêcherait de ré-éditer ses méfaits aujourd'hui ? Il ne serait pas étonnant que débarquent aux Comores d'éminents juristes gabonais pour superviser et pour valider évidemment l'élection d"Azali.
"Walozi wotsodo pvana misi". Assoumani AZALI n'aurait-il pas sollicité auprès de son ami Ali BONGO en convalescence au Maroc les services de Mme Marie-Madeleine MBORANTSUO , Présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon ?
Cette dame qui s'est permise de MODIFIER la constitution gabonaise au lieu et place du Constituant gabonais pour préserver les intérêts du clan BONGO pourrait diriger une mission d'observateurs africains aux prochaines élections.
Dès lors, le pays se dirigerait vers une ré-élection d'Assoumani AZALI sur la base d'une interprétation tendancieuse du code électoral. Jean-Paul SARTRE avait titré un de ses articles en 1973 "Elections, piège à cons". On dirait que cette expression était destinée spécialement aux Comoriens.
Hadji Anouar, Montélimar (FRANCE)
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