La campagne électorale s'est terminée ce lundi soir 5 novembre à Madagascar. Trente-cinq candidats, dont les trois derniers président...
La campagne électorale s'est terminée ce lundi soir 5 novembre à Madagascar. Trente-cinq candidats, dont les trois derniers présidents, sont toujours en lice pour la présidentielle de mercredi.
La campagne électorale a été dominée par les trois ex-présidents : Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina et Hery Rajaonarimampianina. Tous trois ont investi des sommes colossales, sillonné le pays en hélicoptère, distribué des t-shirts, des affiches, et tenu des meetings politiques qui étaient de véritables shows à l’américaine. Ils ont fait de nombreuses promesses sans vraiment proposer de programme concret, ce qu’ont déploré la société civile et les observateurs.
La campagne électorale a été dominée par les trois ex-présidents : Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina et Hery Rajaonarimampianina. Tous trois ont investi des sommes colossales, sillonné le pays en hélicoptère, distribué des t-shirts, des affiches, et tenu des meetings politiques qui étaient de véritables shows à l’américaine. Ils ont fait de nombreuses promesses sans vraiment proposer de programme concret, ce qu’ont déploré la société civile et les observateurs.
Face à cela, les autres candidats ont eu du mal à exister. La plupart n’ont pratiquement pas fait de campagne. Seuls quelques un, comme le pasteur Mailhol, à la tête d’une Eglise qui compte plus de deux millions de fidèles, ont tenu des meetings plus sobres.
Côté électeurs, tous espèrent que le prochain président va pouvoir enfin sortir le pays de ces crises à répétition et développer le pays. Mais ils sont nombreux à dire qu’ils ne voteront pas, car entre ces trois poids lourds de la politique malgache, cela ne fait aucune différence. Ils ont tous trois été chefs de l’Etat, ont connu des crises politiques, mais aucun n’a réussi à sortir le pays de la pauvreté.
Campagne de sensibilisation au vote
Jusqu'à la dernière minute, les différentes organisations de la société civile ont d’ailleurs sillonné la capitale et ses alentours pour convaincre les gens d'aller voter, notamment dans les zones rurales où les candidats ne sont pas allés battre campagne.
La participation des femmes est très faibles car elles ne sentent pas les changements, elles sont très occupées au champ et avec les enfants, donc elles ne veulent pas dépenser leur temps pour aller voter.
Ecoutez notre reportage à Anjeva, à une trentaine de kilomètres de la capitale
Par Alexandra Brangeon
Par RFI
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