Ensemble et pas autrement Nous aurions sans doute mérité mieux (encore) mais au moins on n’a pas perdu. Nous devons avoir une pensée ...
Nous aurions sans doute mérité mieux (encore) mais au moins on n’a pas perdu. Nous devons avoir une pensée pour Ali Ahamada et nos frères de l’île d’Anjouan. Nous devons aussi prier pour eux et espérer que la situation revienne à la normale. Ce match nul (2-2) est la suite logique de l’autre jour. De ce nul je garde plusieurs choses dont la solidarité comorienne et la neutralité de l’arbitre. Quand on est ensemble, qu’on lutte main dans la main, qu’on n’est plus Anjouanais, Mahorais, Mohélien ou Grand Comorien mais Comorien nous savons nous surpasser comme aujourd’hui où nous sommes allés chercher le nul. Nous sommes capables de nous transcender, de franchir les barrières qui nous séparent, de faire l’impossible et de soulever des montagnes.
Ensemble et pas autrement. Quand l’arbitre est neutre comme aujourd’hui, les choses ne peuvent qu’aller dans le bon sens. Parce que quand on est arbitre on se doit de ne pas avoir de partie pris. On se doit de juger les joueurs sans préjugés et sans arrogance. Toujours prendre de la hauteur. Etre arbitre c’est veiller, comme le Kenyan qui a officié le match d’aujourd’hui, au respect des règles établies et de l’esprit de parité. Arbitrer un match c’est prendre du recul avant chaque décision parce qu’une seule peut changer cruellement le cours d’un match. C’est aussi reconnaitre qu’on a eu tort et faire machine arrière comme le préconise la VAR. Etre arbitre c’est aussi veiller à ce que chaque joueur, chaque équipe et chaque camp ne se sente pas lésé ni opprimé parce qu’il porte un maillot bleu, jaune, rouge ou blanc.
Garder en mémoire que nous sommes frères malgré nos prétendues différences. Etre arbitre c’est dépasser les clivages et ne pas tenir compte des différences des "adversaires" parce qu’au final nous sommes tous humain avant tout. Merci à l’arbitre Kenyan, Davies Ogenche Omweno, qui a su être à la hauteur de l’enjeu et pour sa neutralité, on n’en demandait pas plus. Puisse d’autres suivre l’exemple. Merci à nos Cœlacanthes. Un grand bravo à tous les comoriens. Ensemble et pas autrement.
Par Abdallah Mzembaba - titre©La rédaction
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