Photo d'archives: Débarquement de 2008 à Anjouan Après le débarquement opéré par l’ancien Président Sambi, des armes circulent sur...
Photo d'archives: Débarquement de 2008 à Anjouan |
Après le débarquement opéré par l’ancien Président Sambi, des armes circulent sur le territoire national malgré le projet de ramassage initié par la Communauté internationale.
Aujourd’hui nous constatons qu’il s’est agi bel et bien d’un véritable fiasco. Cette situation qui installe les ingrédients d’une instabilité permanente arrive à son apogée et interpelle tout un chacun.
On aura beau parler de manque de démocratie et de liberté mais à un moment donné nous devons nous résoudre et reconnaître que nous sommes tous logés à la même enseigne.
Aujourd’hui des citoyens attaquent des représentants légaux en l’occurrence l’Armée nationale de Développement à l’intérieur du territoire au nom d’une opposition au pouvoir en place.
Quoi de plus normal que de demander ce désarmement par la mobilisation de nous tous. Je sais que beaucoup parmi nous notamment certains issus des partis d’opposition et leurs alliés objectifs , trouvent légitime que des comoriens dérogent à la règle légale et imposent une vision militaire, espérant y récolter des gains politiques.
Le procureur de la République, investi des pouvoirs de commissaire de la République en pareilles circonstances, a raison de traquer, poursuivre, inculper les rebelles et les présenter devant un juge en vue d’un jugement exemplaire. La République est une et indivisible car la pratique démocratique ne peut pas aller sans les instruments de l’Etat.
En réalité nous sommes entrés dans une zone de turbulence où chacun se croit pouvoir défier l’Etat mais il faut prendre la question à bras le corps et éviter les singularités.
Djounaid Djoubeir
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