Le meeting du OUI à Nvouni Bambao fait foule en présence du président Azali Assoumani Plusieurs milliers de personnes se sont, en eff...
Le meeting du OUI à Nvouni Bambao fait foule en présence du président Azali Assoumani
Plusieurs milliers de personnes se sont, en effet, rassemblées, à Nvouni Bambao, pour proclamer leur foi en Azali Assoumani, le « visionnaire » qui voit, toujours, loin, plus que tout le monde. C'était carte blanche pour qui avait quelque chose à dire, et on ne s'est pas ennuyé. C'est ainsi que Larifou s'est, royalement, moqué de cette opposition qui parle d'une dictature sans craindre pour la vie de ceux qui la composent.
Autrement dit, elle parle pour parler, puisqu'elle a la liberté de s'exprimer. Même pour ne rien dire. Larifou s'est, aussi, demandé quel dictateur dans cette Afrique de nos jours peut accepter d'écourter son mandat pour faire une autre élection à mi-mandat ?
Ministre de la Santé, Fatma Mohamed Rashid a, de son côté, démonté les contrevérités de l'opposition qui parle de la fin de l'autonomie alors que les centres de santé, ainsi que, l'enseignement primaire et secondaire, seront sous le contrôle des îles autonomes. Elle a dénoncé ces rumeurs que l'opposition fait courir sur le fait que les fonctionnaires des îles seront licenciés alors que la FOP sera tout simplement unifiée, pour plus d'efficacité, sans aucun licenciement.
Femme politique de premier plan, Fatma Mohamed Rashid a salué la (future) constitution qui consacrera les droits de la femme comorienne, tels que [next] cela n'avait jamais été le cas depuis l'indépendance du pays. Toutes ces avancées sont bien à mettre au crédit de celui que l'opposition appelle « dictateur ».
Prenant, à son tour, la parole, le président, Azali Assoumani, a enfoncé le clou : « Nous sommes là pour assumer la responsabilité qui nous a été donnée par le peuple comorien par la Grâce d'Allah. A voir la mobilisation dans le pays, j'ai confiance dans la victoire du OUI » qui est à portée de la main, a-t-il déclaré, visiblement, optimisme sur ses chances de conduire l'opération Référendum à très bon port, ce qui le pousse à entrevoir la prochaine étape : « Après le référendum, nous irons dans de nouvelles élections présidentielles pour un changement en profondeur de notre pays », a-t-il conclu.
N'a-t-il pas déclaré dans une grande interview à paraître, en fin de cette semaine, dans le magazine panafricain Afrique Education : « Je veux moderniser les Comores » ? Comme quoi, le président Azali dispose, déjà, d'un programme pour faire des Comores un pays émergent en l'an 2030. Qui dit mieux dans l'opposition ?
D'un de nos envoyés spéciaux
à Nvouni Bambao (Comores)
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