L’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime a organisé un atelier régional pour l’Afrique de l’Est, du 25 au 27 juin à Nairobi,...
L’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime a organisé un atelier régional pour l’Afrique de l’Est, du 25 au 27 juin à Nairobi, au Kenya. L’objet de cet atelier de trois jours porte sur la dimension du genre dans les réponses de justice pénale au terrorisme. Un rendez-vous de l’ONUDC qui a été organisé en coopération avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Plusieurs pays de la région Est du continent noir prennent part à cet atelier. L’archipel des Comores a été représenté par deux cadres : une juge du TPI de Moroni et un jeune [activiste] juriste forgé pour la matière, répondant au nom de Nadjime-dine Youssouf Mbèchezi.
En effet, l’ONUDC joue un rôle particulier dans ces efforts internationaux. Depuis plus de 10 ans, il est la principale entité des Nations Unies à apporter une assistance technique juridique aux États Membres dans leur lutte contre le terrorisme. Conformément au mandat qui lui a été conféré par l'Assemblée générale des Nations Unies, il est chargé d'aider les États Membres dont l’Union des Comores, à leur demande, à ratifier le régime juridique universel contre le terrorisme, à l'incorporer dans leur législation nationale et à le mettre en application.
Au sein du système des Nations Unies, l'ONUDC possède d'importants avantages comparatifs pour proposer une réponse globale au terrorisme. Il possède non seulement des connaissances spécialisées dans divers domaines connexes, à savoir la prévention du crime et la justice pénale, la primauté du droit, la lutte contre la drogue, la criminalité transnationale organisée, le blanchiment d'argent, la corruption et la coopération internationale en matière pénale, mais aussi des capacités opérationnelles sur le terrain.
Il faut savoir que le monde évolue en tenant compte des capacités et des profils des leaders confirmés dans leurs domaines. L’invitation de l’ONUDC n’est pas anodine. Les deux cadres comoriens, dont une juge connue pour son professionnalisme et un jeune juriste repéré par son leadership et ses compétences en la matière, ont suit contribuer à la réflexion sur la dimension du genre dans les réponses de justice pénale au terrorisme. Par Soilihi Jamadar
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