Pour rappel, Azali est élu président de l’union des Comores en 2016 pour un mandat de 5 ans non renouvelable selon la constitution comori...
Pour rappel, Azali est élu président de l’union des Comores en 2016 pour un mandat de 5 ans non renouvelable selon la constitution comorienne, « tournante » oblige. Il ambitionnerait de s’y maintenir au delà de 2021, date du terme de son mandat en cours. Il aura grandement besoin du soutien de la communauté internationale et de la France en particulier. Sur le coup, l’Union africaine est muette car beaucoup de chefs d’état du continent rêve d’en faire autant. « Petits meurtres entre amis », quand vous nous tenez !
Le 13 avril 2018, le bateau Citadelle achemine une centaine de comoriens expulsés de Mayotte. Le régime fait un pas pour montrer sa bonne foi. En échange, la diplomatie française se garde de toute déclaration au sujet du « coup d’état institutionnel. » La gendarmerie comorienne à Anjouan reçoit l’ordre de quadriller le port de Mutsamudu sur un rayon de 1000 mètres et éviter ainsi que des badauds captent des images des personnes jugés "clandestins" à la descente du bateau. L’opération est presque passée sous silence. À Mayotte, la presse titre dans ses éditions : « reprise timide des expulsions vers Anjouan ».
Le 19 avril 2018, le Ministre comorien des affaires étrangères est reçu au Quai d’Orsay. À sa sortie, la partie comorienne déclare en substance dans un communiqué de presse: « Les deux ministres ont passé en revue les questions bilatérales d’intérêt commun notamment la situation générée par la crise sociale à Mayotte, conséquence de la non résolution du contentieux territorial opposant les deux pays. » C’est la formule consacrée en pareille situation sauf à se méprendre.
LIRE le début de l'article d'Issihaka Abdillah publié par le JDM