1er mai 2018 : Journée internationale de la fête du travail Comme chaque année, les travailleurs du monde entier célèbrent la journée d...
1er mai 2018 : Journée internationale de la fête du travail
Comme chaque année, les travailleurs du monde entier célèbrent la journée de la fête du travail. Aux Comores, des manifestations à l’occasion de cette journée ont déroulé dans la matinée. Une marche pacifique a été organisée par la CTC de la place Karthala jusqu’au Conseil de l’Île, à côté de la place de l’indépendance. Quatre discours ont été prononcés dont celui de « Dr Masse » , Président du syndicat des Dockers à Moroni Terminale, suivi par M. Chabane Mohamed, Secrétaire nationale à l’organisation de la CTC, puis celui de Mme Kalathoumi Mohamed Assad, Présidente du comité des femmes de la CTC avant l’allocution de M. Salim Soulaimana, Secrétaire Général de la CTC.
Plusieurs thématiques ont été abordées lors de cette manifestation, parmi lesquelles : Le respect de la démocratie, le respect de l’Etat de droit et à la préservation de la paix, une proposition de lois de reforme à la Caisse de Retraite (actuellement proposée à l’Assemblée Nationale), mise en place du SMIG, la question de la retraite, un plan de réplique contre le chômage, instauration des jeunes et des femmes dans les instances de décisions et leurs valorisations dans le monde de travail , la question de Mayotte…
Une situation préoccupante a été révélée ; il s’agit du syndicat de Volovolo qui a été dépossédé de ses biens obtenus par la commune de Moroni après plusieurs années de négociations avec les autorités. Le Secrétaire Général a fini par reitéré la reprise du dialogue social tripartite rompu, il y a plus d’un an.
Lors de son discours, il a annoncé les déclarations d’Amira Elfadil, Commissaire aux Affaires Sociales de la Commission de l’Union Africaine beaucoup penchée sur les progrès sociaux, technologiques et économiques ; des déclarations focalisées sur la référence aux 2023 objectifs spécifiques de l’Agenda 2063 de l’UA qui ne peuvent être atteints que si le monde du travail assume sa part de responsabilité et celui de la CSI-Afrique qui s’est basée sur la lutte pour les droits fondamentaux, droits que l’on prend trop souvent pour acquis tels que la liberté syndicale, le droit à la négociation collective, la protection contre la discrimination ou l’exploitation, et la sécurité au travail. ©