Se taire contre une injustice est aussi grave que commettre l'injustice. Les plus injustes sont ceux qui trouvent des arguments cont...
Se taire contre une injustice est aussi grave que commettre l'injustice.
Les plus injustes sont ceux qui trouvent des arguments contre le régime dictatorial du Colonel AZALI allant jusqu'à qualifier de déstabilisation, appel à haine les rares personnes et notamment des journalistes engagés contre cette montée progressive des privations des libertés.
AZALI a fait le choix de détruire ce pays, ses hommes, sa constitution et sa dignité, animé par un rêve fou comparable à celui d'Hitler avec son troisième Reich: un pouvoir à la pensée unique illimité dans la durée et dans les injustices.
Au prix du sang, le peuple doit refuser cette humiliation faite à la Nation et contre les institutions mises en place par le peuple. Pour prévenir le massacre de la dictature, l'armée doit agir conformément à la loi républicaine en protégeant le peuple et remettre le dictateur aux mains de la justice.
La Cour Constitutionnelle manque cinq juges sur les huit qui la compose. Et vous savez lesquels manquants: le juge représentant du Président AZALI, les trois de ces trois vices Présidents et le cinquième, celui de son inconditionnel pseudo Président du parlement, le député commando Tazer.
L'heure n'est pas à la tergiversation, mais à une action imminente. C'est ici, avec l'armée que réside le dénouement responsable de ce crime contre la démocratie. Une armée qui doit rester dans sa ligne noble et apolitique, prêt à rendre le pouvoir à la société civile sous couvert les institutions juriques et constitutionnelles.
Oui, la ruse et l'habile dolosion du Colonel dictateur était de créer un vide du judiciaire, laissant à son Exécutif la lattitude de faire ses abus. Les ordres viennent du dictateur et sont exécutés par le Ministre de l'intérieur.
Par l'armée, AZALI sera arrêté, poursuivi et jugé; par le peuple, le pire est à craindre. A bon entendeur salut!
BEN ALI