Ce qui s’est passé à Mbeni dans le hamahamet, avec ce rassemblement d’une opposition dont on ignore quelle est sa stratégie, a heurté ma co...
Ce qui s’est passé à Mbeni dans le hamahamet, avec ce rassemblement d’une opposition dont on ignore quelle est sa stratégie, a heurté ma conscience. Je suis choqué et indigné par les propos indécents et xénophobes d’AHMED Barwane, secrétaire général du parti Juwa, à une période très sensible où son mentor SAMBI et autres grosses têtes de ce pays sont appelés à la barre pour s’expliquer sur le crime de la citoyenneté économique.
Membres de l’union de l’opposition avec le gouverneur de Ngazidja. ©Allaoui Ahmed |
Mais ce qui m’a le plus choqué est la présence dans ce feuilleton sal et crasseux de Mamadou, Mouigni Baraka, Kamar Ez Amane, et d’autres figures politiques de notre pays, qui n’ont pas eu le courage de condamner ses propos mais ont applaudi un homme qui appelle à la haine et au mépris des règles républicaines.
Je salue ici le courage des villages de Mtsangadjou-Dimani et Dembeni qui ont refusé de recevoir sur leurs terres cette opposition dont son objectif est de prier le peuple à la soutenir à la veille de la plainte qui sera déposée par les citoyens comoriens pour demander justice sur les milliards de francs comoriens volés par ces têtes de l’opposition, qui, aujourd’hui ont la corde au cou.
S’opposer à un gouvernement n’est pas synonyme d’insultes, d’injures et de propos xénophobes. Si aujourd’hui nos villages rejettent cette opposition, ce n’est pas par manque de civisme et de démocratie mais parce que ce qui s’est passé à Mbeni et jusqu’alors non condamné par l’opposition, ne doit pas se répéter dans d’autres villages. Si on était ailleurs, cette réunion là serait sabotée par les villageois.
Quand j’ai vu à travers les images ces gens qui nous ont gouverné et prétendent nous gouverner demain applaudir un homme qui ne maîtrise pas son langage, je me suis dit que ce pays est foutu. Et tant pis pour ceux qui croient en ces gens là.
Chez moi ou ailleurs, les choses seraient passées autrement car les organisateurs du village seraient ‘’ bannis’’. Oui, le Mila Nantsi aurait tapé fort, à défaut de ces dirigeants du pays qui ont manqué le courage de condamner ces propos.J’ai lu ici et là de petites phrases hypocrites de nos donneurs de leçons qui condamnaient ces propos, mais aucun article de fond.
Cela prouve encore une fois, le manque de dégrée d’intellectualité de ces envahisseurs de la toile, qui ne manquent pas d’afficher chaque jour, ce qu’ils appellent ‘’ photo du jour’’, mais à Mbeni avec les dérapages de Barwane, nous n’avons pas eu droit à cette photo du jour.
Oui à la liberté d’expression et non aux injures et à la haine raciale.
Par Mohamed Soule