Photo d'archives: Le candidat Azali à coté d'un bureau de vote en 2016 À mi-mandat, le président de la République continue de s...
Photo d'archives: Le candidat Azali à coté d'un bureau de vote en 2016 |
À mi-mandat, le président de la République continue de souffrir d'une importante impopularité, en dépit des efforts qu'il fournit surtout au niveau des infrastructures, routes, hôpitaux, amélioration de l'approvisionnement de l'énergie... Rien n'y fait, le président est perçu par la population comme étant un homme cultivant la politique du conflit plutôt que le dialogue.
Il est coupé du peuple, par l'absence de dialogue avec lui, peut-être, un début d'explication de cette descente aux enfers de sa côte de popularité, il n'est plus crû, pèsent sur lui des multiples soupçons qui risquent de fragiliser encore plus ses ambitions.
Il est coupé du peuple, par l'absence de dialogue avec lui, peut-être, un début d'explication de cette descente aux enfers de sa côte de popularité, il n'est plus crû, pèsent sur lui des multiples soupçons qui risquent de fragiliser encore plus ses ambitions.
De mémoire, le président ne s'est pas adressé à la nation de façon solennelle, alors que certains actes qu'il entreprend l'exigent. Le dernier en date est le recours à l'article 12 /3 qui exige, l'adresse à la nation bien avant son usage. Cet enfreint volontaire est perçu dans l'opinion comme étant un mépris à l'égard du peuple. Cette attitude affichée par le président feint d'ignorer la susceptibilité comorienne qui demande des égards.
D'auteurs observateurs l'interprètent par une relative suffisance de sa part. On pourrait admettre qu'un président à la limite se soit planté dans ses choix politicaux-économiques, ce qui peut arriver chez certains dirigeants, mais être sanctionné par son peuple pour mauvaise conduite est fort regrettable.
Même son entourage, ses soutiens se plaignent de ce comportement et s'interrogeant. Plusieurs foyers de mécontentement apparaissent tous les jours, le président compte t-il par cette attitude s'accaparer de tous les pouvoirs, comme beaucoup le prophétisent?
Même son entourage, ses soutiens se plaignent de ce comportement et s'interrogeant. Plusieurs foyers de mécontentement apparaissent tous les jours, le président compte t-il par cette attitude s'accaparer de tous les pouvoirs, comme beaucoup le prophétisent?
Ce pouvoir qui se personnalise de plus en plus soulève des inquiétudes et ouvre des incertitudes pour le pays, compromet l'arrivée d'éventuels investisseurs, fragilise le régime dans la mesure où même les principaux barrons du régime ne se sentent pas concernés alors que l''exercice du pouvoir suppose un collège de décision. Daoud Halifa