En mars 2008, un débarquement militaire chasse MOHAMED BACAR du pouvoir après une décennie où Anjouan a suivi dans la dictature, les embarg...
En mars 2008, un débarquement militaire chasse MOHAMED BACAR du pouvoir après une décennie où Anjouan a suivi dans la dictature, les embargos, rendu responsable de cette folie séparatiste.
Anjouan devrait avoir un plan de rattrapage car de TAKI à AZALI, l'île avait vécu la démission de l'Etat. Nous autres avaient cru que le programme de SAMBI sera axé sur des procès afin d'établir les responsabilités des séparatistes, déterminer les complicités, rétablir l'autorité de l'Etat et mettre en place les projets phares notamment l'aide à l'habitat, la lutte contre la vie chère, le développement économique. Il n'en a rien été.
IKILIOU comme ANISSE CHAMSIDINE ont trahit SAMBI et détruit le relais qui devait rassurer; la situation d'Anjouan s'est aussi dégradée sous le quinquénat d'ANISSI; un quinquénat sans projet mais fait de détournement, d'enrichissement du Gouverneur ANISSI et son équipe immédiate puisque le régime IKILILOU n'avait rien à faire de l'Etat et se limitait à défendre les cinq ans de mandature, convaincu de son incompétence et de l'utopie d'un développement des Comores.
Les champions de l'opacité financière sont éjectés par le peuple à l'issue d'une élection à trois tours. SAMBI réussit à rallier les comoriens aux adversaires de l'axe MAMADOU/ANISSI et le duo AZALI/SALAMI arrive au pouvoir.
AZALI trahit dès les premières heures, maintenant Anjouan encore une fois hors de l'Etat. Il est clairement démontrable aujourdhui qu'AZALI était de mèche avec BACAR pour isoler Anjouan et qu'il avait commandité le risque de guerre civile entre Ndzouani et Ngazidja afin de justifier son coup d'Etat d'Avril 1999.
SALAMI ne doit pas être dupe; il doit réussir à mobiliser les anjouanais et à construire une société civile capable de mettre à leur place les complices d'AZALI qui ont comme mission de faire échouer toute tentative de développement d'Anjouan. SALAMI n'a aucune excuse de perdre ce combat avec l'appui de SAMBI et toute l'opposition contre AZALI qui a tendu la main à SALAMI. J'ai vu les MOUIGNI BARAKA SAID SOILIH, RDC, MCHINDRA ABDALLAH du MDC, BARWANE, JUWA MOUHIBACABACO, MWALI, le Front Uni, la diaspora dans des rassemblements pour la cause du pays en général, celle d'Anjouan en particulier.
Il appartient à SALAMI de réunir dans les meilleurs délais les forces d'Anjouan, hauts cadres et politiques, pour pondre un plan d'urgence pour l'île et le pays. Plusieurs forces sont prêtes à répondre à tout appel allant en ce sens. Anjouan doit dépasser le cadre d'un parti pour parvenir à se maintenir malgré la volonté de nuire d'AZALI et ses complices parmi les fils d'Anjouan.
BEN ALI