Je crains que l'on s'achemine vers une semaine noir pour la presse de la place. Pareille circonstance, on l'a vu dans la périod...
Je crains que l'on s'achemine vers une semaine noir pour la presse de la place. Pareille circonstance, on l'a vu dans la période d'Ikililou qui n'a pas attendu beaucoup de temps pour convoquer une réunion extraordinaire avec les patrons des journaux de la place pour dénouer la crise.
Certes, un sparadrap sur une plaie, mais au moins le pouvoir s'est montré soucieux, avec les conséquences qu'on laisse imaginer sur un pays qui se réveille sans titre de journal. Mais, c'est trop demandé pour ce régime que le chef semble marcher à pas contraire avec ses troupes. D'un coté un président qui aligne en deux années, plus d'une quinzaine de conférence de presse, là où ses prédécesseurs direct affichent zéro entretient en cinq ans d'exercice.
Paradoxe, la où le président fait plein, ses ministres traînent les pas. C'est offusque, quand les trois jours sans journaux ne semble pas choquer grand monde même le ministre de l'information. Lui même, qui n'est pas, il faut le dire, en odeur de sainteté avec les travailleurs de l'information que nous sommes. Aucun appel de lui pour savoir le pourquoi de l'absence des journaux dans les kiosques ni une réunion extraordinaire. Comme si cette situation lui arrange, oubliant que c'est l'image du pays qui s'effrite. Sachez le bien, nous sommes lus et nous sommes suivit à l'extérieur. L'inaction est l'ennemis de tout surtout pour les politiques que vous êtes. Maoulida Mbae