La constitution de l’Union des Comores proclame «l’égalité de tous en droits et en devoirs sans distinction... de religion ou de croyance»....
La constitution de l’Union des Comores proclame «l’égalité de tous en droits et en devoirs sans distinction... de religion ou de croyance».
Et pourtant, selon le très courageux journaliste de La Gazette Toufeyli, un médecin vient d’être interdit d’exercer parce que chiite à l’hôpital public de Mbéni.
La plupart de nos intellectuels, journalistes, politiciens se terrent dans un silence complice alors que l’Etat ne cesse de museler les libertés individuelles, les libertés d’expression, de réunion et d’association.
D’autres théoriciens du chaos comme Saïd Hilali et Hamadi Abdou soutiennent l’idée selon laquelle tous les comoriens devraient avoir une seule croyance. Pour assouvir leurs fantasmes politiques, certains renient les plus élémentaires des droits de l’homme.
Tout ceci pour essayer de masquer un taux de chômage record, une corruption institutionnalisée, un népotisme d’Etat et généralement l’absence de vision et de politique pour lutter contre la paupérisation de nos concitoyens. Toyb Ahmed