Il faut des fortes convictions, des objectifs clairs, de l'imagination, de la ténacité pour ainsi mener à bien une telle entreprise ard...
Il faut des fortes convictions, des objectifs clairs, de l'imagination, de la ténacité pour ainsi mener à bien une telle entreprise ardue mais combien exaltante.
La encore, j'ai la ferme conviction que la volonté politique s'avérer déterminante. Il s'agit d'engager une mobilisation sans précédent de tous les acteurs clés pour défendre à bras le corps ces assises, Autour des propositions fortes prenant en compte l'insupportable quotidien des Comoriens, telles l'éradication des souffrances humaines et la protection de la valeur et de la dignité des Comoriens, l'avenir de la jeunesse et enfin proposer un droit individuel nouveau le droit à l'alimentation. Quand il est difficile d'acheter à manger, quand il est impossible de se soigner. Une grande majorité de notre population n'a pas de statut et vit dans l'extrême pauvreté. Ces grands chantiers annoncés seront pilotés par les acteurs clés que sont le monde du secteur primaire et la jeunesse désabusée.
Nous héritons, il faut bien le dire, d'une situation calamiteuse que le gouvernement précédent a soigneusement cachée au pays. l'État des finances publiques s'avère beaucoup plus dégradé que nous nous voyons confrontés aujourd'hui à deux options possibles : Soit la poursuite d'un laisser -aller qui risque d'avoir des conséquences désastreuses pour le pays.
Soit la résolution immédiate de corriger le tir dont l'effet peut être bénéfique pour l'avenir de la nation. C'est naturellement la seconde option, la plus raisonnable mais non la plus commode que le Président de la République décide d'adopter.
J'ai partagé l'approche réaliste du Directeur du Cabinet du Président de la République pour conduire ces assises .J'ai de surcroît acquis la conviction, l'expérience aidant ,que le Président doit pouvoir compter à BEIT Salam, sur un homme assez fort pour mettre en oeuvre ses directives et assurer la contrôle de sa majorité politique. Mais le Président n'a pas choisi son directeur Youssouf Mohamed pour cette seule raison. Il avait l'assurance que tout sera fait pour garantir dans l'action quotidienne cette parfaite entente entre deux pôles son cabinet et le SGG occupé par Idarousse AHAMADI un poids lourd du pouvoir du Président Azali .
Consulter le peuple c'est bien sur prendre le risque d'être désavoué et il peut arriver que le résultat de l'opinion générale ne soit pas exactement conforme à celui que l'on espérait. Soilih Mohamed