Le sentiment et le penchant sont des qualités de l’humain. Mais je crois que parfois, ils se transforment en défaut. Donc, il faut les mett...
Le sentiment et le penchant sont des qualités de l’humain. Mais je crois que parfois, ils se transforment en défaut. Donc, il faut les mettre de côté quand on prétend mener une lutte pour une cause générale, à l’œil de tout le monde. Certes, le député Maoulana Charif est un député d’une circonscription, composée des deux régions historiques « Washili-Dimani », qu’il représente auprès de l’Etat, c'est bien un représentant parlementaire, digne de ce nom. Mais tout d’abord, c’est une autorité politique de la nation. Donc il faut qu’il soit soumis aux traitements réservés à tous les politiques du pays. Moindre erreur, on ne les loupe pas.
Photo d'archives: Azali et Maoulana à Ntsoralé Dimani |
Mon député, le député de ma région ; Bambao, en tout cas de ma circonscription, C’est Monsieur Issa Soulé. Une autorité digne de ce nom. Si par malheur, il s’expose à la voie sur laquelle, s’exposerait Maoulana Charif aujourd’hui, je n’aurai pas d’état d’âme et j’invite tous les chirurgiens de la toile d’examiner son cas. Sans doute, les critiques et les investigations iront droit à sa personne.
Comme, on n’est pas complaisant envers les uns, il ne faut pas qu’on le doit avec les siens. Sinon, c’est la traitrise. Donc si par malheur, j’ai dit par malheur…, Issa Soulé ne sera pas épargné de nos dards. C’est mon député, enfant de la région, que les voix de ma famille ont mis à l’hémicycle. Il est mon député quand il est bon. Il est ce qu’il est quand il est mauvais. Ce qui est étonnant, aujourd’hui, la vague des proches, soient politiques, soient du milieu, de Maoulana Charif le défendant comme un flipper normand. Et pourtant, ils ne se lassent jamais à fusiller les autres. Les premiers sont plus ou moins rationnels.
Comme, on n’est pas complaisant envers les uns, il ne faut pas qu’on le doit avec les siens. Sinon, c’est la traitrise. Donc si par malheur, j’ai dit par malheur…, Issa Soulé ne sera pas épargné de nos dards. C’est mon député, enfant de la région, que les voix de ma famille ont mis à l’hémicycle. Il est mon député quand il est bon. Il est ce qu’il est quand il est mauvais. Ce qui est étonnant, aujourd’hui, la vague des proches, soient politiques, soient du milieu, de Maoulana Charif le défendant comme un flipper normand. Et pourtant, ils ne se lassent jamais à fusiller les autres. Les premiers sont plus ou moins rationnels.
Ces insubordonnés de la toile, nous font peur, devenant subitement les défenseurs de Maoulana, enfant de la région, dès la première heure du scandale. Ces loyaux demandent une clarté, une prudence, une prise du fait avec précaution… et même certains vont jusqu’à crier au sacrilège à l’homme… Ils exigent des preuves et des repartions du journal national Alwatwan. Maoulana est diffamé, son honneur est profané... d'après ces enfants de la région. Faveur qu’ils n’ont jamais demandée pour les autres. Mais quelle virginité d’autorité dont le député Maoulana dispose, au point de nous exposer au doute et à l’attention ? Nous devons arrêter la lutte bipolaire. Câlin envers les nôtres et virulence envers autrui. Pour nous prouver le contraire, Maoulana doit se défendre soi-même. Donc la justice. Traduire les députés accusateurs en justice. Nous devons arrêter les rages disjonctives.
Enfin, le communiqué signé par le directeur de cabinet du président de l’assemblée national, incriminant le journal Alwatwan et le journaliste Mohamed Youssouf, n’est qu’une réaction liée à l’intimité, donc solidarité collégiale. C’est la couverture de l’association qui partage ensemble beaucoup de crimes similaires. Les mêlés cadavres dans le placard. Sinon, il parait non convainquant. Maoulana doit faire recours à la justice pour que l’on sache à qui le tort. Et sans cela, la culpabilité, est loin d’être crue fausse. « Nkundza mbi kepvimiwa mdzima wanama ». Les autres autorités que nous fusillons dans ce vaste salon, viennent des villes, des villages, des régions et des circonscriptions. Y a-t-ils ceux qui ont droit de bénéficier à la conscience morale et ceux qui n’ont pas le droit ? Maoulana est un politique comorien, mettons nos régions de côté. ©Said Yassine Said Ahmed