L’accident du 30 juin 2009 devrait ne pas avoir de suites judiciaires en France comme on l'a annoncé dans un précédent article. A bord ...
L’accident du 30 juin 2009 devrait ne pas avoir de suites judiciaires en France comme on l'a annoncé dans un précédent article. A bord du vol IY 626 de Yemenia Airways, effectuant une liaison Paris-Marseille-Sanaa puis Sanaa-Moroni, 142 passagers et 11 membres d'équipage ont péri en mer le 30 juin 2009 lors de l’approche avant l’atterrissage aux Comores, à l’exception d’une fillette de 12 ans. Plusieurs membres de la diaspora comorienne vivant en France ont disparu dans cet accident.
Les magistrats français en charge de l'enquête sur le crash du vol de Yemenia s'apprêtent à classer cette affaire. Quelle est la raison ?
Selon Abdoulbastoi Moudjahidi, Avocat au barreau de Moroni et défenseur des droits de l'homme, Spécialiste en Droit des affaires, les autorités comoriennes refusent de coopérer avec les autorités françaises pour aider à établir les faits. Pour lui, les autorités comoriennes ne veulent pas aider à identifier les responsables des défaillances à l'origine de la mort d'une centaine de citoyens comoriens.
Quant à Mohamed Idriss du Comité Maoré, une question devrait se poser. Est-il possible de prendre pour argent comptant les déclarations des dirigeants français. "Il est établi depuis belle lurette que bien de positions comoriennes sont en fait des positions soufflées par les français. Il me parait évident que l'enjeu commercial concernant les airbus est primordial dans cette affaire, les morts comoriens ne pèse rien pour ceux d'en-haut."