La police nationale a mené samedi dernier un contrôle routier renforcé dans les régions Bambao et Hambuw. Plusieurs véhicules et motos sont...
La police nationale a mené samedi dernier un contrôle routier renforcé dans les régions Bambao et Hambuw. Plusieurs véhicules et motos sont verbalisés dans cette zone où la police déplore un certain laisser-aller. Des contrôles sur les prix des denrées de première nécessité ont également eu lieu.
Photo d'archives ©habarizacomores.com |
Samedi denier, les éléments du commissariat central de la police nationale ont rejoint leurs frères d’armes à Nyumadzaha Bambao pour mener des opérations de contrôle essentiellement sur la circulation routière. « C’est une zone stratégique car ici le surnombre des passagers est monnaie courante », explique à La Gazette des Comores le commissaire central de la police nationale basée à Moroni, Nassuf Kaissan.
Cette opération « régulière » basée sur la police mobile des zones rurales et qui a duré de 7h à 18h, visait n'importe quel automobiliste. La police aurait verbalisé 34 véhicules dont 12 les chauffeurs étaient sans permis de conduire. Quant aux deux roues, le commissaire qui avait autour de lui 40 hommes repartis entre Kafuni et Mdjoiezi, parle de 7 motos verbalisées.
Mais outre ces contrôles routiers, c'est aussi la sécurité en général qui se veut renforcée. En effet, la police est allée faire des contrôles des prix dans les boutiques de cette zone rurale où personne ne contrôle rien. 58 boutiques ont été concernées, ce jour-là. Et le constat reste sans appel.
« Nous avons établi un rapport que nous allons remettre aux autorités compétentes, nous fait savoir M.Kaissan. Les prix sont supérieurs à la normale essentiellement sur le sucre et l’huile », note-t-il, sans surprise aucune.
Sur ce point précis, La Gazette des Comores tient à rappeler que le ministère de l’économie se penche sur cette situation depuis un peu plus d’un mois. Au cours d’un point de presse le 15 mars dans son bureau, le vice-président en charge de l’économie, Djaffar Ahmed Said, déplorait la « hausse brutale » des produits de première nécessité.
Egalement présent, le directeur de l’économie l’avait appuyé qu’après « vérification », son équipe a conclu qu’ « aucune raison valable ne justifiait cette flambée ». Quand les autorités ont eu le courage d’annoncer publiquement leur étonnement, ce qui tarde à venir, par contre, ce sont les mesures conséquentes afin d’alléger le panier de la ménagère comme l’a recommandé, vivement, le vice-président Djaffar depuis il y a plus d’un mois.
Toufé Maecha, La Gazette des Comores