Avant le 26 mai 2006, les comoriens, surtout de la classe politique ont cru fort que CRC s’éclipserait de la scène politique du pays comme ...
Avant le 26 mai 2006, les comoriens, surtout de la classe politique ont cru fort que CRC s’éclipserait de la scène politique du pays comme plusieurs partis nés d’un pouvoir, après le départ d’Azali Assoumani de Beit-Salam. Certains membres convaincus ont contredit cela.
Les quelques membres fondateurs, pas les « politiciens-navigateurs » qui avaient, dès sa création en 2003, une réelle conviction et une bonne détermination, que : « pour faire marcher un pays il faut un parti politique national fort qui dirigera le pays en un moment, qui formera et résistera dans l’opposition en un moment donné, ont démenti cette habitude des partis nés d’un pouvoir ».
La CRC a été respectueuse des principes de la démocratie et de état de droit, c’est pourquoi elle a su résister tous les hauts et les bas d’un parti qui vient de quitter le pouvoir, les aléas du climat politique du pays, les couacs des membres et des politiciens de l’intérieur et de l’extérieur du parti.
Dix ans après qu’il a quitté Beit-Salam et dans l’opposition, la présidence tournante oblige, Azali Assoumani est reconduit par les comoriens à la magistrature suprême même ci certains de ces challengers disent qu’il règne sans la majorité (41%) et ils forment l’opposition à 59%.
Exactement, à 1 mois et 4 jours du premier anniversaire de l’accession au pouvoir d’Al-Imam Azali Assoumani, je me demande déjà la question : « La CRC subsistera après le 26 mai 2021 ? ».
Oui, il est temps pour un vrai partisan, convaincu que seul un candidat issu d’un parti politique dirigera mieux les Comores qu’un « indépendant », doit se requérir de ce qui se passera dans 5, 10, 15, 20 ans dans notre pays.
Comme membre du parti et membre du Conseil National de la CRC, j’ai une entière assurance que certains membres du parti se demandent aussi cette question et avancent des raisons sur lesquelles ils spéculeront le temps opportun.
Je ne peux pas laisser une seconde partir sans que j’expose en public, mes réflexions, mes idées en attendant les grandes assises du parti pour les enrichir et les soutenir si elles se tiendront.
Le parti CRC survivra après le 26 mai 2021, si est seulement si :
1. Les membres du parti qui ont des postes aux différents exécutifs et dans l’administration en générale, comprennent bien qu’ils sont là grâce à Allah, Le Tout Puissant, Le Tout Miséricordieux mais avec l’aide d’un « parti » et des milliers et des milliers de partisans, de sympathisants et des simples amoureux qui ont battu pavé durant dix ans pour les uns et des mois de campagne pleine d’incertitudes et des couacs du pouvoir qui était en place pour les autres (faire éloigner de leurs cerveaux : « arrogance », « insolence » et « mépris »… pour ne mentionner que ceux-là);
2. La CRC arrivera à organiser son 5ème congrès en mai prochain ou avant la fin de l’année vu, les événements de ce mois de mai qui pourront perturber l’organisation du congrès à temps réel avant le 3 mai normalement;
3. Le « procès » de la dissidence du député de la CRC de la 17ème circonscription lors de l’élection du Gouverneur de l’ile de Ngazidja 2016, dans les règles comme s’étaient faits pour des membres qui ont entravés les statuts, le règlement intérieur et les règles générales qui régissent un parti démocratique, avant ou lors de la tenue du prochain congrès. ©Mohamed Aboudou Hamadi