Coïncidence ou préméditation ? Qu’on se détrompe. Le rendez-vous est surement déjà inscrit dans l’agenda des amis du chef des séparatistes...
Coïncidence ou préméditation ? Qu’on se détrompe. Le rendez-vous est surement déjà inscrit dans l’agenda des amis du chef des séparatistes, cercle du pouvoir malsain, qui a déstabilisé l’unité du pays de 1999 à 2006. Le retour de Mohamed Bacar, profite de l’animosité de nos autorités politiques qui jouent à malin, malin et demi.
Il n’est un secret pour personne que le retour de Mohamed Bacar aux Comores, est la manœuvre de ses anciens co-équipiers qui sont toujours ses amis de lutte depuis belle lurette et le pouvoir en place, sous le patronage frisquet du chef de l’Etat. Ce retour du chef des séparatistes d’Anjouan, à son île de naissance, ne souffre d’aucune ambigüité de ses amis, déjà au pouvoir depuis 2012.
Il n’est un secret pour personne que le retour de Mohamed Bacar aux Comores, est la manœuvre de ses anciens co-équipiers qui sont toujours ses amis de lutte depuis belle lurette et le pouvoir en place, sous le patronage frisquet du chef de l’Etat. Ce retour du chef des séparatistes d’Anjouan, à son île de naissance, ne souffre d’aucune ambigüité de ses amis, déjà au pouvoir depuis 2012.
Même si avec dissimulation des empruntes mais les CRC (celle d’Azali, le Radhi de Msaidié et la troisième voie de Boléro) gouvernaient avec les séparatistes d’Anjouan. Caambi Elyachourtu, leur candidat aux présidentielles de 2006 sert d’exemple. CRC qui ont honoré quelques uns des grands responsables de la dislocation de l’archipel, dont des grands séparatistes comme Caambi El-yachoutru et Mohamed Abdou Madi, alias Mdjamawe, respectivement ambassadeur des Comores à Antananarivo et chargé des affaires à cette ambassade, au lendemain du séparatisme qu’ils l’ont proclamé… n’est pas pour rien dans cette affaire.
Djaffar Salim dit Sarkozy, l’ancien ministre de l’intérieur de Mohamed Bacar est l’un des séparatistes avérés, qui a fait son entrée dans le régime Ikililou par le biais des CRC, n’est pas du reste. Sans doute la nomination de Houmed Msaidié, au poste de ministre de l’intérieur du gouvernement Iki III, l’ancrage de Mr Boléro à la défense, la nomination de Mr Abdoulkarim au MIREX, Abdoulkarim qui n’appartient d’aucune des trois CRC, mais placé dans ce ministère stratégique, juste pour les formalités… peuvent tout expliquer.
« Mohamed Bacar un recours pour 2016 »
Le tout Sauf Sambi n’est qu’un prétexte fourbe. C’est pour légitimer la prise d’otage du pays par ce groupe de quatre-vingt dixards, ainsi que pour légitimer l’entrée dans les affaires politiques, d’un séparatiste et ses hommes qui ont déjà trahi la nation et martyrisé la population de l’île d’Anjouan. Dans le viseur, objectif des voix d’Anjouan en 2016. Mohamed Bacar dont la présence concorde avec le début des vagues pour les élections de 2016, s’il y’en aura, a déjà remporté son succès médiatique sur le plateau de Djabal TV; une chaine qui, au paravent était sous tutelle des hommes de la CRC, lorsqu’il tourmentait son île.D’ailleurs cette chaine a été, lieu de rencontre, d’amitié et de complicité entre quelques speakers et les autorités du régime de l’époque, donc les trois CRC d’aujourd’hui. Donc pour la conservation du pouvoir, le régime en place, bien assimilé régressivement aux différentes CRC, spécialistes de signatures et des accords qui ne sont connus que par eux même, est à pied d’œuvre pour le retour triomphal de leur sauveur de 2016, Mohamed Bacar qui a martyrisé la population de son île natale, à la tête d’un régime séparatiste caractérisé par tous les désordres et la tyrannie.
Chassé le 25 Mars 2008 par l’AND, sous la présidence de Samabi, soutenue par l’armée soudanaise et tanzanienne, Mohamed Bacar se trouve actuellement au Bénin, tandis que quelques uns de ses lieutenants élisent domicile à Maoré. L’exil bien préparé de Mohamed Bacar est bien pris en charge par la France…
« Pour une réintégration, il faut un procès »
Aujourd’hui le retour de Mohamed Bacar se fait avec des diversions et des intox. D’autres tentent de tester une population qui s’endort complètement. Mohamed Abdou Madi, Caambi Elyachourtu, Djaffar Salim dit Sarko et les autres ne devaient pas retrouver leur place avant qu’ils soient jugés. Il est temps de dépasser la réconciliation de salive. Dans un discours que Mohamed Bacar prononçait en différé dans un meeting à Bambao Mtsanga, ce dernier a remercié le gouvernement d’Anjouan Mr Anissi Chamsidine et le chef de l’Etat comorien, Ikililou Dhoinine, qui œuvrent pour son retour au pays.Tolérer cette traitrise et l’atrocité de ces hommes c’est bête et méchant. Même si la coalition UPDC, les CRC et les autres partis de la mouvance se contentent du désordre, mais la population d’Anjouan doit montrer et affirmer sa comorieneté. Laisser Mohamed Bacar et ses hommes rentrer dans cette île sans aucun procès, c’est pire que tuer, alors c’est vers un séparatisme légal. Il faut donc qu’ils paient de leurs actes pour éviter une nouvelle dislocation de l’archipel.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
