Entretien ML2 – Bendjaloud Youssouf : « On doit mettre en avant nos qualités » A sept journées de la fin du championnat, l'US Orlé...
Entretien ML2 – Bendjaloud Youssouf : « On doit mettre en avant nos qualités »
A sept journées de la fin du championnat, l'US Orléans est en pleine lutte pour obtenir son maintien en Ligue 2. Elle peut compter sur des joueurs qui se sont affirmés cette saison, à l'image du latéral droit Bendjaloud Youssouf, qui compte 24 titularisations. Le joueur international comorien s'est confié sur MaLigue2 avant la réception du FBBP 01 vendredi.
MaLigue2 : A 23 ans, vous réalisez votre première saison pleine chez les professionnels, c'est déjà une satisfaction ?
Bendjaloud Youssouf : La première année, j'étais entré dans l'équipe à partir de la trêve, cette fois on peut parler de saison pleine. Plus jeune, j'étais freiné par les blessures, aujourd'hui je n'ai plus aucun pépin physique, ce qui me permet d'enchaîner les matchs. J'essaye d'être régulier pour conserver ma place de titulaire, j'arrive à m'imposer et enchaîner les matchs.
Vous commencez également à être décisif avec 1 but et 2 passes décisives lors des deux dernières rencontres…
J'ai été formé au poste d'ailier, je me suis retrouvé au poste de latéral depuis cette année. Je dois progresser défensivement, être plus agressif. L'équipe sait que je peux apporter beaucoup de choses offensivement, forcément ça paye un peu avec ces gestes décisifs. Je vais essayer de l'être encore plus, dans l'objectif du maintien.
Cette fin de saison est semblable à celle d'il y a deux ans avec une lutte pour le maintien en Ligue 2, comment appréhendez-vous le sprint final ?
Jouer le maintien toute une saison, c'est aussi dur physiquement que mentalement. Maintenant, on n'est pas du tout dans le même situation qu'il y a deux ans, où on était treizièmes à la trêve avant de chuter. En 2017, on avait bien redressé la barre avant que l'on nous enlève les quatre points. Rien n'est fini, on joue un petit championnat avec 4-5 équipes dans la lutte pour le maintien, il va falloir tout donner. Il y a de la qualité dans le groupe, on pratique un assez beau football, on arrive à se procurer pas mal d'occasions. On pose des problèmes aux équipes adverses, on doit mettre en avant nos qualités tout en travaillant nos points faibles.
« Montrer avec les Comores qu'on a passé un cap »
Vous allez jouer des équipes comme Valenciennes et le Red Star qui sont juste devant, elles ont peut-être encore plus à perdre que vous. Psychologiquement, cela peut-il vous libérer ?
Oui, même si malheureusement cette année on a du mal à l'extérieur, excepté des gros coups à Amiens et Auxerre. Il faut se rappeler de ces matchs-là, on sait que c'est possible. En phase aller, on a eu un gros facteur malchance, malgré notre domination sur plusieurs rencontres. Maintenant, on sait qu'on peut le faire, qu'on peut être mené et revenir ou renverser la tendance. Ces sept matchs seront des finales et il faudra en gagner le plus possible !
Vous rentrez de sélection où vous avez obtenu une qualification historique pour la phase de poules 2019, racontez-nous ces moments…
Sur les deux matchs internationaux le coach m'a fait joué milieu droit et milieu gauche. J'ai pu débloquer le match aller en marquant le premier but. Les Comores c'est une petite île, on est un petit pays avec très peu de moyens. La sélection est en train de s'étoffer, et récemment on a réussi à pratiquer un bon football contre des nations comme le Gabon ou le Togo. On voit qu'on est à la hauteur, on se qualifie pour les phases de groupe de la CAN dans la poule du Cameroun et du Maroc, on va affronter deux grosses nations du football africain et j'espère qu'on va montrer qu'on a passé un cap pour confirmer notre nette progression ces 2-3 dernières années.
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