Le chaos qui gangrène le monde médical des Comores se répercute gravement sur la ville intellectuelle de Bimbini. Je ne saurai taire un tel...
Le chaos qui gangrène le monde médical des Comores se répercute gravement sur la ville intellectuelle de Bimbini. Je ne saurai taire un tel catastrophe et je désigne comme responsable et coupable les médecins de cette localité. Bimbini, à lui seul peut assurer, par le nombre de ses médecins, la couverture médicale des trois îles. Paradoxalement, le village ne dispose pas d'aucune capacité en matière de soins de base dans son dispensaire dépourvu d'hygiène. Une terrible maladie décime sa petite population et les plus chanceux finissent dans les hôpitaux de Mayotte par des voies périlleuses et s'en sortent par au moins des amputations.
Nos médecins de Bimbini ont abandonné le village qui les a fait de toute pièce et ne sert que leur propre intérêt. J'appelle ces médecins à regarder dans le rétroviseur de leur histoire, à mesurer le chemin parcouru pour faire d'eux ce qu'ils sont devenus.
J'interpelle nos médecins sur le cas de la diabète qui tue notre société, qui endeuille des familles et les appelle à une réflexion poussée pour une éducation sanitaire urgente.
Les habitudes alimentaires, la potabilité de l'eau sont en grande partie responsable de la prolifération de cette terrible maladie qui devient de plus en plus une fatalité. Votre inaction se traduit comme un crime et croyez moi, je m'engage à me constituer partie civile. C'est un devoir pour vous de payer votre dette dans une société qui a tout donner pour ne rien recevoir.
BEN ALI