Le président Azali va impliquer les Comores dans une guerre qui ne les concerne pas. Il a déjà préparé le terrain en impliquant les Comores...
Le président Azali va impliquer les Comores dans une guerre qui ne les concerne pas. Il a déjà préparé le terrain en impliquant les Comores dans le conflit entre les wahhabites et les chians, et maintenant il veut envoyer des militaires sur le champ de bataille. Impliquer les Comores dans le terrorisme international, c’est signer l’arrêt de mort de tous les comoriens. Cette guerre fait des millions de morts chaque année, la population comorienne fait à peine 1 million.
Comment allons-nous nous défendre contre ces terroristes, leurs bombes, leurs missiles et leurs kamikazes ? Si Azali accepte d’impliquer les Comores dans cette guerre, il faut nous attendre à des bombes dans les marchés, les hôpitaux et les mosquées. Jusqu'à présent, la seule forme de terrorisme que nous avons connu aux Comores, c’est le terrorisme de l’Etat français qui cause chaque année des dizaines voir même des centaines de morts dans notre océan.
Ce que Azali semble ignorer, c’est qu’il n’est pas en mesure de se protéger contre les psychopathes de DAESH, et qu’il ne pourra pas se réfugier à l’ambassade de France comme il a l’habitude de le faire. Il lui faudra sans doute se rendre à l’Elysée et diriger ce qu’il en restera des Comores à distance.
L’armée comorienne qui n’est préparée qu’a s’attaquer à des civiles (étudiants, lycéens…) n’est pas en mesure de protéger la population comorienne contre le terrorisme légal des occidentaux et le terrorisme illégal de DAESH et leurs semblables.
De nos jours, il est très facile même pour les esprits les plus faibles de comprendre que le terrorisme est une guerre menée contre les pays musulmans. C’est une guerre qui commence presque toujours de la même manière.
Les dirigeants occidentaux décident de designer un dirigent d’un pays musulman comme étant un sanguinaire dictateur. Ensuite, ils offrent des armes à des délinquants de ce pays pour qu’ils mènent une guerre contre leur propre peuple. Ils appellent alors ces délinquants, des « rebelles modérés ».
Au bout d’un certain temps, les armées occidentales passent à la seconde étape en bombardant le pays concerné. Durant ces bombardements, ils asseyent leurs nouvelles armes et tuent des milliers d’innocents en appelant cette tuerie des « bavures », des simples erreurs de frappe. Et quand enfin ils réussissent à détruire le pays, à installer le KO, et à piller le pays, ils se retournent partiellement contres leurs « rebelles modérés » et les surnomment alors des « terroristes islamistes » tout en s’assurant que ces terroristes continuent à avoir des armes.
Ces groupes terroristes ne sont jamais à cours d’armes et de munitions, au contraire, ils se perfectionnent tous les jours. Certains d’entre eux possèdent des missiles et des chars très sophistiqués et pourtant ils ne sont pas capables de fabriquer un simple couteau. C’est ce qui s’est passé en Irak et en Lybie. C’est ce qui est entrain de se passer en Syrie et au Yémen.
Bien sur, les occidentaux ne sont pas les seuls responsables de cette guerre, une partie de la population est aussi responsable car c’est elle qui accepte de prendre les armes. Si tous les irakiens, libyens et syriens étaient contre cette guerre, leurs pays n’auraient pas été des champs de mine.
C’est pour cette raison que nous tous comoriens, d’ici et d’ailleurs devrons nous réunir pour dire non à cette guerre. La situation chaotique dans lequel Azali a mis notre pays en mettant au chômage des milliers de personnes devrait lui suffire à s’enrichir. Au lieu de lutter contre la corruption, il a choisi de s’en prendre aux plus faibles. Des voleurs continuent à piller les biens publics et pour augmenter son salaire, il décide de s’en prendre au plus démunis.
Ça, il a le droit de le faire, puisque c’est ce qu’il a fait lors de son premier mandat, les comoriens l’ont hué, l’ont chassé et pourtant ils ont choisi de le réélire encore une fois pour lui rendre encore plus riche. Il a donc le droit de piller, et d’affamer le peuple. C’est le choix des comoriens eux-mêmes, mais il n’a pas le droit de les impliquer dans le terrorisme international.