Certes, nombreux sont celles et ceux qui écrivent aujourd’hui aux Comores mais jamais d’une manière égalable à celle à laquelle il nous ava...
Certes, nombreux sont celles et ceux qui écrivent aujourd’hui aux Comores mais jamais d’une manière égalable à celle à laquelle il nous avait habitué. Son rythme et son énergie quand il fallait lire et écrire étaient d’une grande monstruosité. Il écrivait comme il respirait comme s’il ne se nourrissait que de la lecture et de l’écriture. A son vivant, il a produit une trentaine de livres tous genres confondus (romans, contes, romans de jeunesse, albums pour enfants, poésie, essai…).
Il aimait bien les cafés, le métro, le bus et tout espace qui suscitait chez lui le contact et le goût du partage. La plateforme "Les îles lettrées" qui lui est dédiée pour sa mémoire m’inspire tant pour le jeu de mots du titre, la pensée de l’auteur, son engagement farouche quant à l’unité et l’intégrité territorial de cet espace insulaire.
Il n’est plus là aujourd’hui. Mais deux ans après sa disparition, nous ne l’oublierons jamais. Notre challenge est de faire aussi que d’autres générations assurent le relais pour le devoir de mémoire.
Par Abdoulatuf Bacar