S’il est aisé de constater que sur la cinquantaine de formations politiques non reconnues par le ministère de l’Intérieur, nombreux ont, en...
S’il est aisé de constater que sur la cinquantaine de formations politiques non reconnues par le ministère de l’Intérieur, nombreux ont, en réalité, cessé d’exister depuis fort long temps, deux formations politique se révoltent pour réclamer leur place dans le concert de partis. Le RIDJA et le CRAN, se disent consterné et difficile d'en finir avec les partis
Il n’est un secret pour personne que sur la cinquantaine de formations politiques qui existaient dans le pays, les trois-cinquièmes n’existent plus que dans les registres du ministère de l’Intérieur mais leurs leaders continuaient de se radiner dès que le pouvoir entreprend de rencontrer la classe politique. Exclus du lot de six partis reconnu par la nouvelle loi portant représentativité de partis politiques, Le CRAN du gouverneur Hassane Hamadi et le RIDJA de Saïd Larifou continus d’alimenter le débat politique. « J’ai compris que lorsqu'il évoque 5 % au moins des suffrages exprimes sur l'ensemble du territoire national, il s'agit particulièrement des élections municipales et législatives, l'élection primaire est par sa nature nationale.
D’ailleurs les candidats à cette élection sont obligés de déposer leur candidature en même temps que celles de leurs vices présidents originaires de toutes les Îles de l'archipel et qu'on leur impose aussi de payer une seule fois et dés la primaire une caution de 5 millions de fc et que l'invalidation de la candidature d'un vice président entraine le rejet de celle du candidat. Donc, le candidat du RIDJA a obtenu plus de 5% des suffrages exprimés, ce qui fait que le Ridja ne peut donc faire l'objet de des partis exclus de la liste », a-t-il explique Said Larifou président du parti Ridja.
Même incompréhension chez le parti CRAN du gouverneur de l’ile autonome de Ngazidja Hassani Hamadi qui ne figure pas dans cette liste. Gagnant de l’élection du gouverneur de Ngazidja sous la bannière de son parti CRAN, Hassane Hamadi se trouve aujourd’hui sans parti. « Effectivement, on est très déçu que cette loi qui n’est ni juridique ni régimentaire ni légale a bafoué tout. Une loi ne devrait pas oublier la spécifié insulaire de nos iles. Alors aujourd’hui on gouverne une ile et on nous dit que notre parti n’existe pas, ce qui est inadmissible. Cependant, nous nous prêtons a porter plainte car on ne peut pas y aller dans des élections et les gagner et qu’ont vient nous dire qu’on n’a pas un parti, c’est inexplicable », a-t-il décrié Ibrahim Ben Ali Selemane du parti CRAN.
Nakidine Hassane