Al-watwan et le ministre Fahmi lâchent le soldat Agwa
La dénonciation, de l’injustice et ou d’un abus, n’est certes pas une solution pour remédier la chose visée, mais elle est un début de réponse ; puisque ces derniers ne peuvent pas trouver de solution que lorsqu’ils sont révélés.
Présentation des vœux de la presse au président Azali |
Hélas, on ne peut pas parler de dénonciation chez nos amis Alwatwan, puisque Les articles se sont suivis et sont ressemblais, certains diront tout de même c’est normal car le dossier AGWA est traité par la même stagiaire.
Ce que l’esprit moutonnier voit comme les déboires naturels d’un pays qui navigue sans boussole, c’est la faillite de l’intelligentsia comorienne qui se mure dans un silence assourdissant aux moments critiques.
Il est loisible, pour le Ministre de la justice, aux gens du pouvoir et à l’Ortc, aux hommes liges du Ministre de la justice, de continuer de clamer que tout va pour le mieux, que la presse est libre, qu’ils n’ont pas à interférer, mais qu’on nous fasse croire qu’on prenne la défense d’une ambulance alors qu’on la jette la pierre, non et non, disons stop, cette rebuffade devrait être la dernière goutte dans le vase de la patience.
Qui prêchera dans le désert ? Qui se hasarderait, à demander au ministre de la Justice de sortir de son silence et ou d’interrompre « sa mission », alors que rester à l’étranger, le temps que les choses s’arrangent, c’est devenu une règle d’or pour lui.
Une fois de plus je tombe dans la facilité en me focalisant sur Le journal Alwatwan. Mais il y a de quoi, puisque quand Alwatwan parla du DG de la Radio Labaraka c’est pour nous apprendre que ce dernier a demandé pardon à la justice, le Journal Alwatwan quand il parle de la décision de la justice sur l’Animateur AGWA c’est pour titrer : Abdallah Hassane est libre depuis Samedi, alors que le tribunal de Pyongyang, oh pardon de Moroni a prononcé une peine de prison de 5 jours ferme et 9 mois de sursis, on ne reviendra pas sur le fameux titre de « Journaliste » qui est décerné par le procureur de la République et le ministre de l’intérieur qui n’est jamais fait mention depuis le début.
Mais peut être il est libre, au vu de ce qui est arrivé à l'opposant Razida.
Néanmoins, ces traitements suscitent un sentiment mêlé d’inquiétude et d’incompréhension : si le journaliste presque nationalement décrit comme le plus écouté a pu être bâillonné sans un brouhaha dans les sphères médiatiques locaux, c’est que, désormais, tout est possible avec le pouvoir du Colonel.
Que dire, du Ministre de l’intérieur qui n’a pas encore fini avec la justice, toujours aussi prompt à imputer aux journalistes des carences déontiques qui disqualifie leur franc parler, qui se trompe à nouveau de scène de démonstration de muscle ?
Mais heureusement hari MBANI NA MIRAYA, il reste encore des journalistes comme Ahmed Ali Amir, Faïza …et le journal LAGAZETTE pour nous rappeler que la RADIO LABARAKA FM EST FERMÉE ARBITRAIREMENT.
Par Saleh Assoumani
Par Saleh Assoumani