Lettre ouverte au président du Tribunal de Grande Instance de MORONI
Monsieur le président,
Les morts qui ne sont pas morts, ce sont les citoyens comoriens de tout horizon car ils observent avec attention la manière dont leur pays est géré d'une manière lamentable et honteuse depuis quarante et un ans en cette année 2016.
Monsieur le président,
Oui les morts qui ne sont pas morts ce sont les citoyens comoriens comme nous, comme vous, qui traversent des tortures morales depuis 1975, année de l'indépendance des Comores.
Oui c'est raisonnable de dire qu'ils traversent, des tortures morales car le pays est dévasté par une corruption organisée de grande ampleur depuis des années en n'oubliant avant tout le peuple et les intérêts de la nation.
La liste est longue pour citer les dégâts occasionnés qui ont contribué la pauvreté et la misère du peuple , par ces dirigeants qui ont dilapidé les comptes de l'État pour s'enrichir.
Monsieur le président ,
N'est -il pas temps que la justice prend en main les choses au sérieux pour que les enfants de ce beau pays, les Comores, se sentent fier de leur justice ?
N'est-il pas temps de faire des investigations sur les détournements des biens public depuis 1975 à nous jours afin de purifier le pays?
N'est -il pas temps de faire des investigations sur des dossiers de détournement de bien public dont la communauté internationale est témoin direct, à l'exemple du dossier crapuleux à des milliards de francs comorien pour la reconstruction des Comores en faisant tout pour écarter le PNUD, car le PNUD devait exercer un contrôle sur l'usage de ces milliards volés pendant la période de transition du colonel Azali Assoumani ?
N'est -il pas temps de faire des investigations à des personnalités politiques qui ont ruiné la Nation depuis des années ?
N'est -il pas temps de faire des investigations sur l'affaire " TAHOMBA " pendant la période du président Djohar ?
Monsieur le président ,
Les comoriens ont besoin d'une justice, ambitieuse, impartiale et non corrompue. le pays aura la tête haute et les citoyens seront fier de leur justice.
Abderemane Mohamed