Les Comores participent à l'atelier sur la Validation du rapport d'évaluation du cadre politique migratoire pour l'Afrique
Une importante rencontre sous la houlette de l'Union Africaine se tient du 22 au 25 novembre à Tanzanie. Un rendez-vous regroupant les hauts cadres chargés du dossier de l'immigration/émigration de la région. Au total 15 États membres y participent, parmi lesquels, les Comores, Madagascar, Seychelles, Maurice, Kenya, Mali, Comesa, Benin...
Du côté de notre pays, c'est le Contrôle Général, Mohamed MFOIHAYA, le tout nouveau Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, lui-même chargé du Département immigration/émigration qui nous représente.
En fait l'UA veut disposer d'une gestion des migrations pouvant produire de nombreux avantages pour les États membres, ainsi qu'un cadre juridique qui va faciliter la libre circulation des personnes sur le continent africain.
Dans un premier temps, il a été question d'échanger sur les mesures politiques et juridiques prises face à la situation de l'immigration. Et donc, le Contrôleur Général, Mohamed MFOIHAYA n'a pas mis à l'écart lors de son exposé, les efforts du Gouvernement de l'Union des Comores, dans l'amélioration des équipements de qualité servant aux contrôles à l Aimpsi. Il a cité la mise en place d'un laboratoire scientifique pour les données biométriques...
Le délégué comorien a saisi également cette aubaine pour faire appel aux organismes ci-présents connaissant bien le dossier qui nous intéresse aujourd'hui, à nous accompagner à la réalisation d'un document de politique nationale migratoire. Bref, les hauts cadres du Département immigration/émigration des États membres entendent obtenir une assistance juridique et technique afin de structurer les services d'immigration. Précisons qu'avant de se pencher sur l'évaluation de ce document valeureux sur l'immigration/émigration, les participants ont eu droit à une formation de renforcement des capacités sur la "Formulation et intégration politiques migratoires dans les cadres nationaux/régionaux de développement". ©Ministère de l'Intérieur