Suite à l’assassinat barbare de Brando, un malade mental qui a reconnu avoir assassiné Mme Neema, la machine de la justice commence à tourn...
Suite à l’assassinat barbare de Brando, un malade mental qui a reconnu avoir assassiné Mme Neema, la machine de la justice commence à tourner.
A Anjouan, 9 juges ont été suspendus de leur fonction par le Ministre de la Justice qui a expliqué, dans une conférence de presse, qu’ils ont commis de fautes graves. Dans la journée du mardi, la gendarmerie a procédé à des arrestations d’une dizaine de personnes soupçonnées être impliquées dans le saccage de la justice et dans le lynchage de Brando.
Quant à Mr Miftah Abdallah M’Chindra, Directeur de Cabinet du Gouverneur Abdou Salami, il a été attendu ce mardi par des officiers de la gendarmerie suite à son discours d’incitation au soulèvement et au meurtre diffusé le 11 juillet sur les ondes de la RTN. Son enregistrement audio a été mis à table et l’enquête a duré presque 4 heures.
Rappelons que le discours de Mr Miftah Abdallah M’Chindra a conduit au lynchage de Brando dont le corps a été trainé dans les rues de Mutsamudu le 12 juillet et que les images ont fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux. Certains parmi la foule excitée scandaient : « le Directeur de Cabinet du Gouverneur a autorisé l’assassinat de l’assassin ».
Face aux lourdes charges qui pèsent sur Mr Miftah Abdallah M’Chindra, il a eu le culot de rester dans son poste de Directeur de cabinet. Puisqu'il ne l'a pas fait, il doit être démis de ses fonctions, car il a failli à sa mission en tant que, non seulement Directeur de Cabinet du Gouverneur, mais également Chargé de la Sécurité Intérieure. Or ce Chargé de la Sécurité Intérieure qui n’est même pas à la hauteur de ce poste prestigieux s’est rendu responsable de l’insécurité intérieure. Il porte aujourd’hui une grande part de responsabilité sur l’assassinat barbare de Brando. Cependant, dans son journal facebook, Mr Miftahou Abdallah ose écrire : « Ce poignet de main avec le chef de l'Etat me rassure » tout en ignorant que le Chef de l’Etat ne s’ingère pas dans les affaires de la justice et qu’il doit assumer les conséquences de ses actes. En tout cas, dans ce scandale meurtrier, le Gouvernement SALAMI est pointé du doit par les Mohéliens.
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Doivent répondre à la justice : le Directeur de Cabinet du Gouverneur Salami qui a appelé au meurtre, le Directeur de la RTN qui a autorisé la publication de ce discours dangereux, la gendarmerie où Brando a été retenu, la justice qui l’a livré à la foule, les personnes qui ont saccagé et incendiée la justice et d’autres biens publics, les auteurs de l’assassinant barbare de Brondo et ceux qui ont traîné son corps dans les rues de Mutsamudu.
Pour ce début de justice, on déplore qu’aucun gros poisson ne soit pas entré dans les filets de la gendarmerie. Le temps nous dira si la machine de la justice tourne dans tous les sens ou à sens unique. Les Anglais disent : Wait and see
Bacardine Mbayé et Darouech