Depuis le 31 mai dernier, le pays connaît la première équipe gouvernementale du quinquennat actuel composée de 14 membres . Cependant a...
Depuis le 31 mai dernier, le pays connaît la première équipe gouvernementale du quinquennat actuel composée de 14 membres .
Cependant aux termes des dispositions constitutionnelles en vigueur - qui paraissent ne souffrir d'aucune ambiguïté- la limite du nombre des ministres et des autres membres du Gouvernement est clairement fixée au nombre de 10 ( dix). Une pratique qui semble avoir été toujours suivie depuis sa consécration.
Force étant de constater que cette limite constitutionnelle connaît un dépassement puisque l'équipe est ramenée à 14 membres au lieu des 10 telle que prescrite par la loi fondamentale. Pour combien de temps? Est ce la nouvelle norme érigée pour les 5 ans à venir? Meconnaissance? Volonté de marquer une Rupture de légalité dès le départ ?
D'où la question légitime de savoir si cette dernière est illégale ou pas ? Anticonstitutionnelle ou pas ?
Dans l'affirmative, les administrés subiraient des actes infondés et arbitraires?
L'ensemble des mesures et décisions prises depuis son installation reposerait sur le fait du prince ?
Pour quelles conséquences juridiques?
Est ce un choix délibéré de deux poids , deux mesures si d'une part on procède à la va -vite à des licenciements massifs et abusifs et, d'autre part , des nouvelles charges étatiques imprévues par la loi des finances annuelle apparaissent subitement?
En outre, le contribuable continuerait- il à illégalement financer les charges salariales et de fonctionnement inhérentes aux 4 nouvelles structures gouvernementales de trop?
D'où proviennent les montants ainsi que les affectations budgétaires relatives à ces charges nouvelles?
Qu'adviendrait- il si chacun des 3 Gouverneurs venait à revoir à la hausse la liste de son exécutif de Conseil de Commissaires?
Certaines fonctions ne peuvent être taillées sur mesure, de surcroît des costumes paraissent souvent grands pour un bon nombre et n'appelant par conséquent que défiance et désolation. Du déjà vu.
Prions pour plus de solidité dans l'incarnation des fonctions structurées et valorisantes afin d'accorder un peu de chance pour réformer durablement ce pays autour de l'autorité et la fermeté nécessaires...!!!
Narivouké...!!! Par Damed Kamardine